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Marguerite Ouimet
b.7 Sep 1898 Chambly (Chambly-Bassin), QC, Canada
d.5 Nov 1971 Montréal (Hôpital Fleury), QC, Canada
Family tree▼ (edit)
m. 24 Jan 1888
(edit)
m. 30 Nov 1921
Facts and Events
_BIRN: Marie-Virginie-Rita Ouimet Date: 8 SEP 1898 Source: Page: 28 de 38 Note: Chambly (St-Joseph) > 1898 Date: 28 OCT 1928 Sa marraine était Virginie Gauthier et son parrain un Xavier Gauthier. Elle fut baptisée sous le prénom de Rita, car sa marraine n'aurait pas suivit l'instruction d'Éliza de l'appeler "Marguerite". Ce n'est que beaucoup plus tard, lors de son mariage, que Marguerite apprend avoir été baptisée sous le prénom de Rita. C'est en l'honneur de Ste-Marguerite, patronne des femmes enceintes qu'elle fut nommée Marguerite car sa mère Élisa avait perdu toutes ses filles durant ses grossesse antérieures. Elle fit sa première communion et sa confirmation le 28 avril 1909 à la paroisse St-Irènée. Cérémonie présidée par le curé J.B. Bérard. Elle était une très bonne mère de famille. Elle aimait beaucoup ses petits enfants. Jeune, elle écrivit au Frère André car sa mère Élisa souffrait d'hydropisie (oedème). Lorsqu'elle écrivit, elle se fit connaître comme étant la petite fille de Louis Ouimet. Celui qui l'avait présenté au curé Provençal. Elle lui demandait la guérison de sa mère qui devait se faire extraire du liquide régulièrement. Selon le médecin, cette maladie était incurable à l'époque. Un jour, le médecin lui dit ne pas comprendre le fait qu'elle était guérit. C'est alors qu'Élisa lui dit que sa fille Marguerite avait écrit au Frère André et avait demandé sa guérison. Le médecin dû s'incliner devant ce miracle. Il lui dit qu'il serait prêt à lui faire un papier afin de répertorier ce miracle. Toutefois, aucune démarche en ce sens n'a été effectuée. Marguerite souffrait de rhumatisme aux jambes. Elle portait des bas élastiques. Selon ma mère Fleurette, Marguerite avait le palais creux et étroit. Elle aimait la vie. Je me souviens qu'étant jeune, elle m'amenait chez-elle, au 954 Girouard à Montréal, et nous faisions de longues marches, on ramassait des feuilles à l'automne et cueillaient des marguerites, sa fleur favorite!!!. Le matin, elle n'oubliait pas de nourrir ses moineaux en leur lançant une rôti qu'elle prenait bien soin de beurrer en hiver pour leur donner un peu de gras. Elle se rendait sur sa véranda arrière, ouvrait la porte et d'un geste vif, balançait la rôti. Les petits moineaux semblaient follement se régaler. À la maison, elle possédait un serein jaune. Elle aimait beaucoup le chant de cet oiseau. Le samedi soir, elle s'installait au salon avec son époux et nous écoutions la soirée du hockey à la télévision. C'est à partir de ce moment que j'ai commencé à suivre le hockey à la télévision. Lors de sa maladie qui devait l'emporter, elle a subit dans un premier temps, une opération à l'estomac. On lui aurait enlevé la moitié de l'estomac dû au cancer qui la rongeait afin de prolonger ses jours. Quelques mois plus tard, son cancer mettait fin à ses souffrances. C'est elle qui portait la culotte. Pour sa part, son époux Adrien, semblait fort bien apprécier ce côté. Je me souviens de l'entendre chanter des chansons de La Bolduc. Lorsque je descendais au sous-sol avec elle, à l'occasion, elle sortait son gramophone et ses 78 tours et les faisait jouer. Comme j'aimais ça! Dans cette cave, sur les murs, mon grand-père qui faisait des casse-tête du matin au soir, les avait collé sur des cartons et certains étaient encadré. Il y avait une balançoire au centre, au fond de la cave, éclairée par de faibles ampoules, la fournaise. Cette fournaise était dans l'obscurité et avait une allure qui me faisait peur. Je me souviens que mon grand-père, allait à cette dernière, prenait une allumette de bois qu'il allumait sur cette fournaise. De plus, dans cette cave, sur une tablette, le Trésor; un vieille horloge grand-père, dont ma tante Pauline Brunet est en possession. Un jour ma grand-mère me raconta qu'elle avait appris l'heure sur cette horloge. Elle sonnait un coup à la demi heure puis le nombre de coup pour chaque heure. Je me souviens la nuit, d'entendre résonner le gong de cet horloge. Son bruit sourd me donnait la chaire de poule. Le matin, vers les 7 heures, après que mon grand-père se levait et qu'il préparait le petit déjeuner, je partais rejoindre ma grand-mère encore au lit. Je prenais place dans le lit de mon grand-père (lits jumeaux) et ma grand-mère me disait de me rendormir, ce qui m'était impossible. Alors je lui posais toute sortes de questions pour passer le temps. Vers les 8 heures, avant de se lever, elle faisait ses exercices au lit pour ses vieilles jambes. Que j'aimais ça, je faisais la même chose qu'elle. Couché, on levait la jambe droite puis la jambe gauche puis on recommençait à quelques reprises. Une fois les exercices terminés, on se levait et on allait déjeuner. Que de beaux souvenirs. Oh, je me souviens également que le soir avant de me coucher, elle me faisait mettre à genoux sur un tout petit banc qui lui servait de repose pieds, afin de réciter mes prières avant d'aller au lit. Oh, encore un autre souvenir, Avant justement, d'aller à la prière, elle me servait une collation, tantôt 3 biscuits météo avec un verre de lait, tantôt une beurrée de beurre d'arachide avec un peu de sucre qu'elle saupoudrait, pourquoi, je ne sais. Je ne lui avais jamais demandé ça. Toutefois, j'aimais ça. Que de simples et doux souvenirs de ma grand-mère Marguerite. Affectueusement, Luc Lalonde Au recensement de 1911, Marguerite habitait chez ses parents au 172 Workman. Sa vie est assurée pour $108.00 pour une prime annuelle de $2.60. Au recensement de 1921, Marguerite était sur le point de se marier dans quelques mois. Elle habitait encore chez ses parents au 348 St-Ferdinand (deviendra plus tard le 1016 St-Ferdinand) entre St-Antoine et tout près de la rue Richelieu à St-Henri. Marguerite travaillait et aurait gagné 10$ par semaine pour une somme annuelle de 520$ pour l'année 1920. Il est inscrit qu'elle travaillait à la confection de mouchoir à titre de couturière. Marguerite travaillait chez Tooke Brothers Ltd avant de se marier en 1921. Cette Usine était située sur la rue Ste-Élizabeth à St-Henri entre la voie ferrée du Grand Trunk et l'église Ste-Élizabeth. La Tooke fabriquait des vêtements. Fleurette se souvient que sa mère lui disait qu'elle était Foreladie et fabriquait des chemises pour hommes. D'ailleurs, j'ai localisé dans un journal d'époque une publicité fait dans le journal «La Patrie» en date du lundi 2 juin 1913. Histoire administrative de Chambly : Le territoire chamblyen est issu de la seigneurie de Chambly accordée en 1672 à Jacques de Chambly, capitaine du régiment de Carignan de 1665 à 1668 au Fort de Chambly. Cette seigneurie comprend les municipalités actuelles de Chambly, Carignan, Saint-Mathias, Richelieu et Saint-Basile-le-Grand. En octobre 1673, les premiers censitaires s'installent sur le territoire. Le 1er juillet 1845, la municipalité de la paroisse Saint-Joseph de Chambly est créée couvrant le territoire des actuelles villes de Chambly et de Carignan, ainsi qu'une partie de Saint-Basile-le-Grand. En 1847, le gouvernement décide que les municipalité de comté font loi et créé la municipalité du comté de Chambly. Le 26 octobre 1848, la municipalité de Chambly Canton est détachée de la municipalité du comté de Chambly de par son industrialisation plus rapide que le territoire bornant le bassin, composé surtout d'agriculteurs. Le 19 avril 1855, la municipalité de Chambly Bassin est à son tour détachée de la paroisse Saint-Joseph de Chambly, qui redevient une municipalité en juillet 1855. Le début du XXe siècle est une période de forte croissance démographique, d'industrialisation et d'urbanisation au Québec. On verra ainsi la création de plusieurs collèges classiques, de High Schools, d'écoles supérieures et techniques, ces dernières étant souvent financées par le gouvernement. En 1920, l'Université de Montréal reçoit sa charte. En 1943, pour contrer la sous-scolarisation de la population, une importante loi instaure la fréquentation scolaire obligatoire pour les jeunes âgés entre 6 et 14 ans.pour que la ville adopte son nom de Ville de Chambly. _EYEC: bleus _HAIR: bruns References
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