Menu
- Home
- Search▼
- List▼
- Add▼
- My Relate▼
- Admin▼
ViewsWatchersBrowse |
Family tree▼ (edit)
m. 30 Nov 1921
Facts and Events
_BIRN: Florette Brunet Source: Elle fut baptisée "Florette" au lieu de Fleurette car le curé disait que Fleurette n'était pas un nom de Sainte!!! C'est pourquoi sur son acte de mariage, on indique Florette dit Fleurette. En 1942 de janvier à avril, alors âgée de 15 ans, elle abandonne l'école pour aller travailler chez Imperial Tobacco dans le département "Cigarette Machine à 14 cents de l'heure. Elle gagnait $9.42 par semaine, ce qui était un bon salaire à l'époque selon ses dires. Elle s'était vieillit d'une année afin d'y être embaucher. Elle a dû laisser son emploi car le tabac la faisait saigner du nez constamment. De plus, elle devait revenir le soir à la noirceur et courait tout le long du trajet car elle avait peur. En avril 1942, elle est engagée à la "Toilet Landry" (Nettoyeur) au coin de Guy et St-Antoine. Sa mère Marguerite s'était présentée avec elle car elle ne parlait pas anglais et était gênée et les patrons étaient des anglophones unilingue anglais. C'est Marguerite qui avait échangé avec le patron. Elle y a travaillé durant 3 ans et demi. Gagnait au début 26 cents de l'heure puis à la fin elle faisait 35 cents de l'heure. Son travail consistait à vérifier les morceaux de linge et les étiqueter (checkeuse). Après 1 an de consciencieux travail, elle apprend qu'une nouvelle embauchée gagnait 28 cents de l'heure. Elle décide d'aller voir son patron et de lui demander une augmentation de salaire. On lui aurait alors donné 35 cents de l'heure après 1 an. Après son mariage, elle demeure chez ses parents au 954 Girouard à Notre-Dame-de-Grâce avec Jean-Guy. En octobre 1955, elle prend logement définitivement pour y vivre la majeure partie de sa vie. C'est au 957 Du Couvent dans le quartier St-Henri que sa famille grandie. C'est le 30 mai 2014 que l'on remettra les clés du 957 Du Couvent au propriétaire. Fleurette est parti déjà vivre chez sa fille Carole à Magog depuis le weekend de Pâques en milieu d'avril. C'est après près de 59 ans, que le 957 passera sous d'autres mains. Vers octobre de la même année, la situation demandant de plus en plus de soins spécialisés et d'énergie, Carole a dû en venir à la conclusion qu'il valait mieux la confier à un endroit plus approprié à ses besoins. Une résidence pour personne atteinte de démence fut trouvé et c'est à cet endroit qu'elle y demeura durant plus d'une année. Cet endroit était un centre privé et Fleurette y possédait sa propre chambre avec salle de bain. Ses repas étaient servi dans une salle commune aux bénéficiaires. Un jour de ______ 2016, elle fut retrouvée confuse dans sa chambre par le personnel de l'endroit. Elle fut conduite à l'hôpital de Sherbrooke, où on lui diagnostiqua un AVC assez sévère. Elle demeura à cet hôpital quelques semaines avant d'être transférée dans un CHSLD de Magog vers le printemps de 2017. Suite à cet AVC, Fleurette était fortement hypothéquée, ne pouvant plus se nourrir par elle-même, perdant toute ses facultés. Poème appris à l'école et récité à l'âge de 6 ans par Fleurette Brunet lors de la réunion de famille au temps des fêtes de 1932 chez sa grand-mère Délina Bergeron. À la fin de la récitation, Fleurette faisait une révérence puis Délina essuya ses larmes. Fleurette m'a fait cette révélation le 6 juillet 2005. Par la suite, elle se mit à me réciter ce qui suit sans aucune hésitation et avec toutes les intonations ! La visite du père Janvier Cette nuit ce n'est pas un rêve! J'ai vu près de mes rideaux bleus, juste au moment où l'an s'achève un personnage merveilleux ses cheveux brillants comme un voile étaient couleur de caramel. Ses yeux étaient couleur d'étoile et son grand manteau bleu de ciel. Je l'ai vu dans ma cheminée garnissant mes petits sabots. Et, sa besogne terminée, il allait partir aussitôt. Alors je lui ai dit " écoute, et les souliers de mes parents, tu ne les a pas vu sans doute. Puisque tu n'as rien mis dedans. Papa Janvier, prends donc la peine de te baisser jusque vers eux et d'y déposer pour étrennes mon petit cœur avec mes vœux ". Ma mère fut une mère merveilleuse. Elle eut la bonne façon de nous élever seule nous les enfants sans être ni trop ni pas assez permissive. Elle sut nous montrer les bonnes manières et le savoir vivre. Malgré la vie rude qu'elle a dû vivre par moment, j'ai rarement vu ma mère en vouloir à la vie. Elle disait; quand t'es né pour un p'tit pain! Elle aimait la vie, rire et rarement découragé par les épreuves. Elle a su nous imprégner la droiture. Elle avait une bonne tête sur les épaules et ne se plaignait jamais. Elle a trimé dur. Elle avait une santé de fer et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'à l'âge qu'elle rendu, à part un demi comprimé d'un quelconque relaxant pour l'aider à trouver le sommeil et son médicament pour son ostéoporose, elle n'a pas fait de cholestérol, pas de haute pression, pas de diabète ni de problème cardiaque. Le seul souvenir que j'ai de ma mère au lit fut lors d'une pneumonie qui l'aurait atteint alors que j'avait environ une dizaine d'année vers le début des années 70. Non, Fleurette était une force de la nature et avait une constitution à tout épreuve. Elle aimait bien se remémorer ses souvenir d'enfance et surtout ses souvenirs d'école...ses récitations qu'elle connait et se souvenaient encore. Les noms, faits et événements sont pour elle imprégné dans sa mémoire. C'est sans aucun doute dans mon esprit cette facette de sa personnalité qui m'a le plus impressionné. D'où l'importance pour ma part que je me suis donné de perpétuer ses souvenirs et mémoires. J'ai souvent tenté de l'amener à écrire ses propres mémoires mais je n'ai malheureusement pas réussi à la persuader de le faire. Elle me disait toujours que sa vie n'était pas intéressante. ce que je m'empressait à chaque fois de dénier. Maman, n'a jamais été une femme ennuyeuse mais aimait bien être entourée à l'occasion. Elle m'a déjà confiée qu'elle aimait bien se retrouver dans ses choses et dans sa petite routine. Comme elle le disait souvent et comme le disait également son père, "Home sweet home". Toutefois, elle ne refusait pas souvent d'invitation de la part de ses enfants. Cependant, elle disait souvent ne pas vouloir nous déranger. Elle n'était pas forte sur le téléphone. Fleurette était une première de classe à l'école. Elle a complétée sa 9e année, ce qui était à l'époque assez bon. Le français était sa grande force. D'ailleurs lorsque je regarde ses bulletins que je possède, il n'est pas rare de voir des notes dans le 90% et quelques 100%. Elle m'a remise une médaille qu'elle a obtenu de la Banque d'épargne qu'elle a remporté pour sa note de français. Un beau médaillon dans un écrin de velours bleu que je possède. Elle aurait aimé devenir professeur de français mais la situation familiale et la guerre l'ont forcée à abandonner l'école pour le marché du travail dès l'âge de 15 ans. Elle s'était vieillit d'un an afin d'obtenir un poste dans l'usine à l'imperial Tobacco. Elle y aurait travaillé quelques semaines car le tabac la faisait saigner du nez comme son père d'ailleurs qui y avait déjà travaillé pour une courte période également. Message laissé par une préposée aux bénificiare du Jardins de Magog. Bonjour Carole, à toi ainsi qu'à tes frères et soeurs je vous offres mes plus sincères symphathies. J'ai pensé à elle souvent; en fait chaque fois que j'entre dans sa chambre. J'ai eu tellement de plaisir avec votre maman; son rire, sa bonne humeur, m'habite encore. J'ai eu beaucoup de peine quand elle a fait son avc. C'était une belle personne, je l'appelais ma jolie dame ça la faisait rire. Je ne l'oublierai jamais. Elle fait partie des personnes à qui je garde une place précieuse dans mon coeur. Cotoyer votre maman et vous sa famille a été un grand plaisir pour moi. Je l'aimais comme une deuxième maman. C'était notre rayon de soleil à la résidence, notre raconteuse et notre chanteuse de Rossignol, chaque fois que j'entendrai cette chanson je penserai à elle c'est certain. Je sais que là-haut elle veillera sur vous et vous donnera la force de passer au travers cette longue et dure épreuve. Prenez soin de vous et Merci à vous de l'avoir amenée au Jardins de Magog ce fût un grand plaisir pour moi de croiser votre route. France Perron xxxooo _FNRL: Date: 29 JUL 2017 Place: St-Laurent [Île de Montréal], QC, Canada References
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
