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Pierre Guieysse
b.5 Feb 1766 [Ambouls] - Nant, 12, Aveyron, Midi-Pyrénées
d.24 Feb 1853 Lorient, 56, Morbihan, Bretagne
Family tree▼ (edit)
m. 12 May 1761
(edit)
m. 19 Jul 1800 (30 messidor 8)
Facts and Events
Notice établie par Jacques MOULY Pierre GUIEYSSE est né à Nant ( Aveyron ) le 5 Février 1766. Son grand père Jean (qui s'était marié en 1719 avec une Marie PRUNIERE ) est " ménager " au village d' Ambouls (commune de Nant ) ; son père, Pierre, se mariera 2 fois : une fois en 1761 avec Suzanne CARLES (la mère de Pierre, qui décèdera en 1769 ) de qui il aura 2 enfants, puis en 1773 avec Elizabeth CARTEIRADE de qui il aura une fille. Il grandit à Nant et étudie, il sait lire et écrire, avant de se décider à quitter la région pour s'embarquer. Il débute dans la marine de commerce de 1783 à 1787, sert dans des emplois subalternes sur le TRAJAN de 1787 à 1789, devient aide-pilote le 10 décembre 1790 ; il franchit alors le pas et entre dans la " Royale ", est enseigne de vaisseau le 8 pluviose an II. Lieutenant de vaisseau le 6 messidor de la même année, capitaine de navire le 16 pluviose de l'an IX, il sera fait chevalier de la légion d'honneur le 25 prairial an XII . Il commande la " Chiffonne " - une frégate armée de 36 canons - qui est accrochée puis capturée par les Anglais aux Seychelles en Août 1801. Cette perte malheureuse mettra un terme à la carrière de marin de Pierre. Il finit sa vie à Lorient ( Morbihan ) ; il y décède au début 1853 à l'age de 87 ans. Il avait épousé en 1800 à Lorient, Marie-Jeanne LE GALLIC DE KÉRISOUET (d'une vieille famille de notables, qui a possédé Le château de Kervéléan, près de Lanester en Morbihan ), de qui il aura 2 fils dont l'un sera commandeur de la L.H. Un de ses petits fils sera Ministre des Colonies sous la 3ème république. La vie de Pierre a fait l'objet d'un livre paru en 2001: "Marin de la République et de l'Empire" par B Théry .
Notice établie par Henri GUIEYSSE. Informations communiquées par Mr THERY à Henri GUIEYSSE suite à la parution de l'ouvrage "Marin de la République et de l'Empire". Compléments au livre Marin de la République et de l'Empire (Toulon le 8 avril 2002) L'édition du livre Marin de la République et de l'Empire m'a amené à prendre des contacts avec la branche du fils aîné de Pierre Guieysse, Pierre Eugène Guieysse qui fut Commissaire Général de marine. Ces contacts m'ont permis de prendre connaissance de certains documents que je n'avais pas trouvés. Ils ne remettent pas du tout en cause ce qui est relaté dans le livre mais permettent d'ajouter quelques détails intéressants de la vie de Pierre Guieysse que je n'avais pas rapportés et aussi d'en préciser certains épisodes. Une hypothétique nouvelle édition permettrait de les prendre en compte mais je pense qu'ils pourront intéresser dès maintenant certains descendants de notre marin. J'ai également appris que la maison de Lorient où avait vécu Pierre Guieysse existe toujours. C'est la propriété de Kervéléan située précisément à Lanester un faubourg de la ville. Il s'agit d'une belle maison de maître achetée en 1787 par le beau-père de Pierre Guieysse, Louis François le Gallic de Kérizouet. Elle fut successivement habitée par Pierre, son fils Pierre Eugène, et son petit fils Pierre Paul qui fut un notable estimé, devint protestant, fut quelques mois ministre des colonies et mourut en 1914. Depuis la propriété est restée dans cette branche de la famille. J'ajoute enfin que les contacts que j'ai eus avec les descendants parisiens de cette branche ont été très sympathiques et chaleureux. Ces notes reprennent l'essentiel de ces compléments.
1. Premier embarquement Officier chargé du détail sur le Papillon, Pierre Guieysse vient d'entrer dans la marine. Le Papillon est en armement, en pleine insurrection vendéenne, et on manque de tout. Les ouvriers des chantiers sont continuellement détournés pour des tâches de gardiennage, le cuivre destiné à doubler les oeuvres vives du bateau n'est pas disponible, il manque de rechanges, des vivres et Bééna son commandant, un bon républicain, à le plus grand mal à compléter son armement. Il écrit au ministre : " ...je n'ai trouvé que quatre hommes depuis que je suis à Nantes. Je vous envoie ci-joint l'extrait de navigation du citoyen Guieysse, qui remplit provisoirement les fonctions de Premier Lieutenant chargé des détails. Je joins aussi son certificat de civisme. Depuis qu'il est avec moi sur ce cutter, il a témoigné beaucoup d'activité et des sentiments qui caractérisent un bon républicain. J'espère, citoyen Ministre, que vous voudrez bien le confirmer dans cette place en lui faisant expédier son brevet d'enseigne. Le citoyen Guieysse est une des victimes de la guerre, car il a été pris par les Anglais en provenance de Pondichéry sur le navire le Trajan. " Du 24 novembre 1793 le Papillon appareille de Nantes et croise sur les côtes bretonnes jusqu'au 5 décembre date à laquelle il mouille à Bourgneuf à proximité de Saint Nazaire. Le mauvais temps le retient au mouillage jusqu'au 22 décembre. A cette date, le maire de Saint Nazaire dont la ville est encerclée par les vendéens appelle la marine au secours. " Le 2 Nivose dernier, le maire de Saint Nazaire m'a invité à envoyer à terre toutes les forces que je pourrais débarquer pour défendre le passage du pont Méan contre les brigands qui étaient de ce côté. Comme par mon anciennet�� je commandais la rade, j'ai commandé à tous les bâtiments qui y étaient mouillés, d'envoyer un détachement du plus grand nombre d'hommes possibles, ce qui a été exécuté. Le 3 Nivose au matin j'ai écrit au maire de Saint Nazaire que je croyais faire réembarquer mon détachement et ceux des différents bâtiments appartenant à la même division que moi, afin de suivre notre première destination, ce qui fut fait. Sur les onze heures, il y eut une déroute complète dans les troupes, les habitants des deux sexes se jetèrent dans les embarcations et vinrent se réfugier à bord des bâtiments de la rade. Une quantité de gens, dans lesquels se trouvaient onze hommes de mon équipage, s'étant jeté dans une chaloupe sans voiles, ont été entraînés par la violence du jusant. Je ne sais, jusqu'à ce moment, ce qu'ils sont devenus.A quatre heure de l'après-midi le maire de Saint Nazaire m'a écrit que les brigands étaient bloqués à Montoire par le général Avril et m'invitait instamment à lui fournir tous les secours possibles pour les empêcher de passer le pont de Méan. En conséquence, j'ai envoyé autant d'hommes que j'avais d'armes par le désir que j'ai de ne négliger aucune partie du service de la République... Le citoyen Guieysse qui avait débarqué avec les secours, m'a apporté ce matin la nouvelle de la défaite absolue des brigands." Cette lettre montre que les marins du Papillon ont du se trouver au milieu d'une belle pagaille. Durs débuts mais bonne école pour Pierre Guieysse, habitué aux longues traversées océaniques et qui se trouve brutalement plongé en pleine guerre civile. Il retrouvera à Saint Domingue des situations analogues.
2. Sur l'Enfant Prodigue ...Pierre Guieysse a pris le commandement de L'Enfant Prodigue. Il est envoyé une première fois en France : C'est la première mission de courrier de l'Enfant Prodigue qui appareille pour la France le 13 septembre 1797. Ci-dessous carte en couleurs (les Antilles - Saint-Domingue) Nous connaissons les détails de cette traversée de trois mille six cent nautiques par les éléments du journal de bord de l'Enfant Prodigue qui ont été conservés. Le bateau appareille à 04h00 du matin, le 13, par un vent d'ouest nord-ouest qui pourrait lui permettre de filer directement vers l'Atlantique mais le break anglais en "chien de garde" devant Le Cap l'aperçoit et échange des signaux avec sa division plus au large dans le nord-est. l'Enfant Prodigue fait alors route à l'ouest, en longeant la côte nord, en direction de l'île de La Tortue, contre le vent et à l'opposé de sa destination finale. Il trouve de forts courants contraires dans le canal de la Tortue et il y mouille au soir du 15. Il réappareille le lendemain 16 Septembre, laisse l'île de la Tortue sur tribord et fait route au nord nord-ouest au large de la pointe sud-est de Cuba (Guantanamo) puis en remontant les Bahamas qu'il longe à tribord. A une vitesse moyenne d'environ 4,5 nœuds, il longe la Grande Iguane le 17 puis les îles de la Fortune et Crooked. Ce n'est que 5 jours après son départ, arrivé au nord de Crooked, le 18, qu'il traverse les Bahamas et fait route au 080 vers Cadix, conformément à ses ordres. Cette longue manœuvre était indispensable, malgré les risques d'autres rencontres, pour sortir en sécurité et assurer le succès de sa mission. Probablement plus rapide au "plus près" que ses adversaires qui l'attendaient sous le vent du port, il n'avait que cette solution. S'il avait tenté, dès l'appareillage, de faire route à l'est et de fuir vent arrière, il aurait certainement été rattrapé et capturé par les navires anglais plus puissants et sans doute plus rapides que lui aux allures portantes. La suite de la manœuvre consistait à ne prendre son cap définitif vers l'est que bien plus loin au nord, dans les Bahamas, en étant tout à fait sûr de n'être pas poursuivi. En cours de traversée, il rencontre au milieu de l'Atlantique un navire américain qui l'informe du blocus de Cadix par les Anglais. Il décide alors de se dérouter vers le nord pour faire tête à la Corogne où il arrive le 1er novembre 1797. Il y mouille par 10 brasses de fond après avoir effectué sa traversée à 3,5 nœuds de moyenne. Douze jours plus tard, le 13, la flutte l'Indien dont la traversée a été beaucoup plus lente, arrive aussi de St Domingue avec à son bord le commissaire du gouvernement Sonthonax dont c'est le retour définitif. Le bateau est en triste état et menace de couler, on retient Guieysse soit pour qu'il se charge d'une partie de son équipage et de ses passagers, soit pour qu'il l'accompagne si finalement il peut repartir. L'enfant Prodigue passe donc au Férrol le 6 décembre, embarque soixante quinze hommes de l'Indien le 21 décembre et attend jusqu'au 31 janvier des vents favorables pour appareiller enfin pour Lorient où il arrive le 12 février 1798. Les six passagers au départ de Saint Domingue, dont les trois députés de l'île, ont pris passage à la table du commandant et lui ont coûté fort cher pendant cette longue période. Guieysse demande à en être défrayé mais il n'obtient que cinq francs par jour et par personne de supplément de traitement de table.
3. Appareillage de la Chiffonne et conditions de vie des déportés ... Lors de l'appareillage en catastrophe de la Chiffonne ce n'est pas seulement un officier qui reste à terre mais onze personnes dont l'agent comptable qui a gardé avec lui l'original du rôle d'��quipage. La copie de ce rôle existe toujours aux archives de Nantes et c'est bien le document refait par le second le lendemain de l'appareillage et évoqué dans le livre. Nous en savons également un peu plus sur les conditions exactes de vie à bord des relégués. La vie à bord s'est organisée en tenant compte des passagers un peu particuliers que l'on a embarqué. Pierre Guieysse précise : "...ils furent logés dans l'entrepont en arrière du grand mât, dans des cabanes qui avaient été disposées pour les recevoir, avec un matelas et une couverture que l'administration avait fournis. Rien ne fut ménagé pour leur fournir le plus d'air possible dans ce logement, les parfums furent employés tous les jours pour le renouveler. Ils furent nourris comme l'équipage et ceux dont l'age ou les infirmités avaient besoin de quelques douceur particulière, elles leur étaient accordées sur la demande que faisait l'officier de santé en chef. ...du moment que nous fumes sous toile ils eurent la liberté de monter sur le pont et, durant toute la traversée ils jouirent de cet avantage. On eut pour eux tous les égards qu'on peut raisonnablement accorder dans la position où ils se trouvaient. Leur conduite à bord a répondu à la police que j'avais établie. Je n'ai pas eu une occasion en quatre vingt dix neuf jours d'en réprimer aucun. Le ministre avait effectivement fixé des règles précises de leur séjour à bord : ...il y aura une marmite particulière pour tous les déportés qui sera placée à coté de celle de l'équipage ... ils seront divisés par plats de sept et recevront la même ration que celle de l'équipage ... ils prendront leurs repas sous le gaillard et dans la batterie ... l'officier en chef de santé les visitera régulièrement tous les jours afin de leur porter les secours nécessaires dans le commencement de leur maladie. Il aura été embarqué de l'oseille confite, choucroute, pomme de terre, vinaigre, moutarde, en quantité suffisante pour leur être distribués dans leur repas... il sera embarqué de l'eau le plus possible, et elle sera réglée dès le commencement de la campagne. Ces dernières dispositions sont destinées à combattre le scorbut. On est un peu surpris de voir le ministre faire ce genre de recommandations à des professionnels ! A partir de tout cela, Guieysse a établi un règlement en 11 articles à l'intention des détenus. Il reprend les ordres du ministre : Article 1 ...Le Capitaine Cudenec est spécialement chargé de la garde et de la police des détenus Article 5 ... Aucun détenu ne pourra engager de conversation avec les gens d'équipage, qu'en présence de l'officier préposé à leur garde... Article 8 Le logement des détenus sera nettoyé deux fois par jour, matin et soir. Le nettoiement terminé, l'officier de santé en chef parfumera l'emplacement avec du genièvre mêlé d'encens et purifiera l'air avec de l'acide sulfurique. Pour conclure sur le sort des prisonniers pendant la traversée, ce témoignage anonyme permettra de se faire une idée de la façon dont Guieysse s'est acquitté de cette partie difficile de sa tâche. J'ai sous les yeux, plusieurs lettres de différentes dates qui m'ont été confiées par le capitaine Guieysse, et qui lui furent adressées par quelques proscrits de la Chiffonne. Eh bien, il n'est pas une de ces lettres qui n'atteste que cet officier, savait allier les sentiments les plus généreux et les plus humains aux mesures sévères que sa position et les ordres du Gouvernement le forçaient à prendre. Voici le texte d'une de ces lettres : Recevez, citoyen capitaine Guieysse, Tous les remerciements que chacun vous adresse. Moins il est mérité, plus le mal est terrible, A notre état cruel, vous parûtes sensible. Nous remercions aussi les officiers du bord Qui pour nous soulager furent d'un même accord. Redoutable marin, votre mâle courage, A stimulé l'ardeur de tout votre équipage. Fière de vous porter, la Chiffonne, pucelle, A soumis par vos lois l'orgueilleuse Hirondelle. Canonniers et soldats, par leur zèle héroïque Battent nos ennemis. Vive la République ! Ce poème date du 23 Messidor an 9, le 12 juillet 1801, au lendemain de l'arrivée de la Chiffonne à Mahé écrit par Guilhemot, l'un des déportés imprimeur de son métier.
4. Prise de la Bellonne La prise de la Bellonne s'est en réalité passée sur deux jours et sa capture finale était d'autant plus importante qu'au moment de sa fuite la Bellonne emmenait avec elle une équipe de prise aux ordres du lieutenant de vaisseau Gelez. Il apparaît également que la Chiffonne n'a pas emprunté le canal de Mozambique mais à accompagné la prise en faisant route à l'est de Madagascar et ne l'a probablement laissée seule que très près de l'Ile de France. <p>"Le vent soufflait avec violence et la mer furieusement agitée, rendait la communication très difficile. Mais comme il était urgent de s'assurer une prise de cette importance, le Lieutenant de vaisseau Gelez parvint à se rendre à son bord avec huit hommes et nous l'assura pour la nuit. Le lendemain, à neuf heures du matin, le temps nous permettant de communiquer avec la prise et voulant finir de l'amariner, le capitaine Guieysse, donna l'ordre de l'accoster pour en prévenir l'officier de prise. Nous faisions route tous les deux à l'Est, lorsque La Bellonne, par un faux coup de barre, venant tout à coup à tribord, nous aborda sous le beaupré qui fut cassé. Sa chute entraîna le mât de misaine." <p>... On connaît les péripéties de la capture définitive de la Bellonne mais, ensuite la Chiffonne va en réalité accompagner sa prise, maintenant entre des mains amies le long de la côte est de Madagascar contrairement à ce qui est dit dans le livre. Si Guieysse avait eu l'intention de passer au plus court par le canal de Mozambique, il y a renoncé et passe par l'est de Madagascar où se trouvent l'île Bourbon (La Réunion) et l'île de France (Maurice). Il pourrait d'ailleurs éventuellement y relâcher si les anglais n'en bloquent pas les ports . L'expérience lui montre qu'il n'est probablement pas inutile de surveiller la Bellonne le plus longtemps possible et, pour assurer ses liaisons, deux timoniers font partie de l'équipe de prise embarquée pour conduire le bâtiment. C'est l'enseigne de vaisseau Mahé qui commande cette équipe. 5. Débarquement du vaisseau Le Diomède Après son retour à Brest on en sait un peu plus sur les conditions de son débarquement du Diomède, sur la conception de l'époque du rapprochement familial et sur les blessures infligées à son amour propre : le 16 Octobre Pierre est débarqué du Diomède et remplacé par le capitaine de frégate Bergouin. Il doit attendre une nouvelle affectation et est mis en poste à terre, à Brest, malgré une demande infructueuse de rapprochement avec sa famille à Lorient. " le ministre n'accueille aucune demande de cette nature, parce qu'il a pour principe, que les officiers ne servent jamais avec plus d'exactitude que dans les ports où ils se trouvent éloignés de leur famille" Ce n'est pas faux mais les temps ont changé. Cette mutation pour un poste à terre agace Pierre Guieysse dont l'amour propre est mis à rude épreuve mais il tombe mal en écrivant sa lettre quatre jours seulement après Trafalgar : "J'ai l'honneur de vous témoigner le regret que j'éprouve sur mon débarquement du vaisseau Le Diomède ordonné par la dépêche... ...quelque mortifiante qu'elle paraisse, j'applaudis au choix de mon camarade Bergouin, ...je respecte les raisons qui ont poussé votre Excellence à faire ce changement, bien persuadé qu'il n'a jamais eu pour objet de donner à mes camarades l'idée honteuse que j'aurais pu démériter..." 6. Vie familliale <p>On sait enfin qu'en plus de ses deux garçons, il eut deux filles, Céline Marie née en 1801 qui resta célibataire et mourût, 13 ans après son père, en avril 1866 et une petite Amélie Pauline, née en 1805 et qui mourût à dix huit mois.Théry, Bernard Marin de la République et de l'Empire : Pierre Guieysse, 1766-1853 / Bernard Théry. - Paris : l'Harmattan, 2001 (27-Le Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. Firmin-Didot). - 179 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm. DL 02-00125 (D2). - 359.332 092. - ISBN 2-7475-1583-4 (br.)
References
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