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[edit] Étapes de la réalisationAprès la publication en 1960/1962 d'un premier répertoire départemental [3] des noms de famille en France, André Boyenval entreprit de réaliser celui du département voisin, la Somme. Il décéda avant que son travail soit abouti et que l'équipe du premier ouvrage ait pu compléter, mettre au point et déposer à l'imprimeur ce dépouillement des fiches électorales. L'un des membres de son équipe, l'archiviste Pierre Bougard, assura la dactylographie de ces relevés et rédigea sur 6 grandes pages ses remarques sur l'"orthographe" des patronymes et sur quelques localisations douteuses. En 1968, il fit parvenir le tout, ainsi que la liste des communes explorées depuis la liste électorale de 1849 et bien entendu les 12 800 fiches manuscrites, à ses collègues des Archives Départementales installées à Amiens. Il fut décidé de ne pas simplement stocker (et mettre en consultation pour d'éventuels chercheurs) un travail si important mais resté au stade de l'ébauche, non vérifié et validé. La reprise intégrale du dépouillement initial, l'apport d'améliorations, corrections et compléments - dans le respect absolu de l'esprit de René Boyenval - fut l'objectif. [edit] FiabilitéRené Debrie et René Vaillant assurent dans leur introduction (page 8) avoir totalement "repris ce dépouillement en procédant aux corrections indispensables". Ils précisent (page 9) avoir dactylographié leur manuscrit, "après un pointage lent et minuteux" et qu'une troisième personne, Jeannine René Debrie, a relu avec eux "les longues listes de noms et vérifié leur report sur le nouveau fichier". [edit] Commentaire(Ce paragraphe est destiné à collecter les éventuelles erreurs dûment constatées et prouvées.) Les Listes d'électeurs ne semblant à ce jour (fin décembre 2010) pas encore disponibles directement en ligne, la production d'un constat d'erreur(s) ne peut se faire que suite à une consultation directe des documents d'origine, sur place, aux AD de la Somme. La comparaison entre ce répertoire et les recensements de l'année la plus proche (1851) ne doit pas amener à penser que l'ouvrage de Boyenval, Debrie et Vaillant est forcément truffé d'erreurs. Car ce serait oublier que :
[edit] Intérêt généalogiqueCette liste alphabétique permet entr'autres d'assurer un premier "débroussaillage" lors de la recherche d'un lieu de mariage ou l'origine d'un conjoint. Sa consultation a permis d'assurer le déblocage de plusieurs centaines de généalogistes amateurs. Elle permet ponctuellement de compenser le manque cruel d'informations par les sources "classiques", dû à la destruction totale des registres d'un grand nombre de communes, lors de la Première Guerre mondiale, celles de l'arrondissement de Péronne, plus particulièrement. Cet ouvrage propose indirectement un "matériel" utile pour découvrir ou traquer les variantes patronymiques, toujours déroutantes ou parfois insoupçonnées, particulièrement par les débutants. Un rapide coup d'oeil sur tel ou tel patronyme donne immédiatement sa fréquence dans le département, selon l'importance de l'espace (nombre de lignes) qui lui est consacrée par page. Le patronyme Leroy, par exemple, occupe exactement une colonne entière. Ce répertoire est par ailleurs un outil pour tous ceux qui s'intéressent à l'implantation, la répartition et le déplacement géographique des patronymes. Certains chercheurs motivés pour la sociologie (et plus particulièrement les historiens démographes) travaillant sur l'exode rural[4] et aussi[5] en plein milieu du XIXème siècle et la "Révoution industrielle"[6] y ont eu recours. Son intérêt "très strictement généalogique" au sens le plus réductif de l'expression (« combien de lignées ? combien d'arbres ? ») n'est pas plus faible, loin de là, que certains sites internet[7] bien connus et très souvent envahis de publicité[8], visités massivement par les généalogistes et recommandés par les uns et les autres.[9] [edit] Confort d'utilisationMédiocre, voire pénible lors d'une utilisation intensive ou prolongée (recherche à mener pour une série de plus 5 patronymes ou 5 communes). C'est le système de codage des communes et de renvoi incessant et systématique à la liste qui est rebutant, par le nombre de manipulations, de pages à feuilleter, d'"aller-et-retour" qu'il impose au "lecteur". Exemples de codage Un code commune commençant par Ab correspond à une localité de l'arrondissement d'Abbeville, donc dans l'Ouest du département.
Les 4 autres arrondissements de l'époque sont indiqués par Am (Amiens), Dl (Doullens), Md (Montdidier) et Pé (Péronne). L'éventuelle mention entre parenthèses derrière le code commune est celle du nombre d'électeurs porteurs du patronyme.
[edit] Notes et références
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