Person:Mathurin Martineau-St-Onge (1)

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Mathurin Martineau-St-Onge
Facts and Events
Name[1][2] Mathurin Martineau-St-Onge
Gender Male
Birth? Abt 1647 Saint-Fraigne, Charente, FrancePris du site PRDH
Marriage 16 Jul 1690 Sainte-Anne-de-Baupre, Montmorency, Quebec, Canadato Marie-Madeleine Fiset
Other? 19 Jul 1692 Hotel-Dieu, Québec, Québec, CanadaHospitalization
Death? Abt 1707 Lorette, Quebec, Canada

Mathurin Martineau http://trees.ancestry.com/rd?f=document&guid=e6859b47-4dd4-4ad2-9302-c8f91ed28d63&tid=6007819&pid=-1350156047 http://martineaudamerique.org/mathurin-martineau.html Parmi les Martineau à poindre en Nouvelle-France au XVIIème siècle, Mathurin est le dernier venu. Pendant cette période, la France est aux prises avec des conflits religieux, les Auniciens, Saintongeais et Angoumoisins s'exilent par milliers vers l'Angleterre, l'Afrique-du-Sud et la Nouvelle-France. C'est peut-être pour échapper à ces tensions sociales que Mathurin décide lui aussi de s'exiler. À part un acte de mariage et les actes de baptême de cinq de ses huit enfants, fort peu de documents concernant les faits et gestes de cet ancêtre en Nouvelle-France, nous sont parvenus. Il est certain que Mathurin Martineau s'est marié deux fois. Lorsqu'il épouse à Sainte-Anne-de-Beaupré, le 16 juillet 1690 Marie-Madeleine Fiset, fille d'Abraham et de Denise Savart, il se déclare veuf d'Anne Hébert. C'est le premier document connu qui le mentionne. L'officiant n'est nul autre que Germain Morin, le premier prêtre né au Canada. Le fait qu'il ait été veuf, nous a probablement empêché de connaître le nom de ses parents et le fait que le curé mentionne dans l'acte son lieu d'origine (St-Fresne Évêché de Poitier), est un indice que le premier mariage a dû être célébré en France. Son épouse Marie-Madeleine Fiset était veuve, âgée de 23 ans et en était à son troisième mariage en 3 ans. Elle avait d'abord épousé Estienne Boutin en 1687 et en deuxième noces Michel Bounnilo en 1688. Le premier enfant est baptisé à Québec le 16 août 1693, auquel on donne le prénom de son père, comme il arrive souvent à un aîné. L'acte mentionne que le père est habitant de Lorette. Suivent Françoise et Geneviève nées respectivement en 1695 et 1696. Simon naît en 1699, puis Pierre vers 1700, Marie Marguerite en 1701, Philippe en 1702 et Joseph en 1704, ce dernier n'a probablement pas connu son père, car Mathurin serait décédé vers 1705-1706. Joseph épouse Marie-Anne Boucher, fille de Denys et Jeanne Miville à Saint-Nicolas le 4 février 1727. Joseph Martineau dit l'Ormière, rappelant le lieu où a vécu sa famille, est la souche des Martineau issue de l'ancêtre Mathurin et qui portent toujours ce nom originel.

http://leflneur.blogspot.com/2009/09/la-ferme-mathurin-martineau-dit.html L'ancêtre Mathurin Martineau dit Saintonge était originaire de Saint-Fraigne en France, une vieille paroisse située près de la ville de Saintes dans l'ancienne province de Saintonge. Il a immigré en Nouvelle-France avant le 16 juillet 1690, date de son mariage avec Marie-Madeleine Fiset à Sainte-Anne-de-Beaupré. Ils ont eu 8 enfants dont un prénommé Simon qui a conservé le surnom de son pêre. Ce dernier est l'ancêtre des Martineau-Saintonge ou St-Onge de la Mauricie.

La Ferme de Mathurin Martineau Publié par Le Flâneur à l'adresse 10:47 <http://leflneur.blogspot.com/2009/09/la-ferme-mathurin-martineau-dit.html> <http://www.blogger.com/email-post.g?blogID=406506484715842417&postID=5719496339952018623> <http://www.blogger.com/email-post.g?blogID=406506484715842417&postID=5719496339952018623> <http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=406506484715842417&postID=5719496339952018623> <http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=406506484715842417&postID=5719496339952018623> Mathurin Martineau n'a pas laissé beaucoup de témoignages écrits de son passage en Nouvelle-France. On le savait habitant de Lorette mais on a cherché longtemps l'emplacement exact de sa terre. Le généalogiste Jean-Jacques St-Onge, qui est décédé le 25 mai dernier, l'a trouvé en consultant des actes notariés rédigés pour des voisins. On y apprend que Mathurin Martineau dit Saintonge était le voisin immédiat de Benoît Duhaut sur le chemin de l'Ormière. Sur une carte d'aujourd'hui, on pourrait situer cette terre dans le district Neufchâtel de la ville de Québec, à l'ouest du boulevard l'Ormière et au nord de la rue Chauveau. Elle était bornée, approximativement, par les rues de L'Astrolabe et de l'Amazone.

Les surnommés Saintonge (Saint-Onge ou Xaintonge) par Jacques Saintonge http://membres.multimania.fr/saintonge/surnommes.htm Le frère Éloi-Gérard Talbot, à qui nous devons de nombreux ouvrages généalogiques, nous a quittés pour un monde meilleur il y a déjà une bonne dizaine d’années. En 1971, au terme d’une brillante carrière, il publiait dans la Revue Sainte Anne de Beaupré une série d’articles sur les surnom des familles canadiennes-françaises. Il en énumère un grand nombre, dont les DENIS de la Beauce, descendants de Jean DENIS dit SAINTONGE, et les BOISSONNAULT dit SAINTONGE, dont une branche conserve toujours le patronyme originel et dont beaucoup de descendants affichent maintenant le seul surnom. Avant d’entreprendre des recherches sur ma famille, en 1974, je ne connaissais rien de mes propres origines. Je pouvais à peine nommer mes arrières-grands-parents. Pas davantage. Aussi ai-je été très étonné d’apprendre, dès les premières minutes passées au Service de généalogie qui avait, à cette époque, pignon sur la rue Berthelot, que je portais un surnom. Il y a sans doute encore des millions de mes compatriotes qui ignorent que le nom qu’ils arborent depuis leur naissance était jadis un sobriquet. Qu’importe, direz-vous. L’on peut mourir tranquille tout en ignorant ce fait. D’accord. Mes recherches m’ont toutefois procuré une grande satisfaction. Elles m’ont appris que les SAINTONGE ne sont pas tous apparentés, qu’ils proviennent d’une douzaine de souches différentes. Les PAYANT, par exemple, peuvent maintenant s’appeler SAINTONGE, MONTCALM, MICHAUD même. Ils ont pour ancêtre commun Jacques PAYAN, arrivé en Nouvelle-France à la fin du XVIIe siècle en qualité de troupier de la Marine. Cet humble soldat eut tôt fait d’abandonner l’uniforme pour endosser les hardes et le harnais du cordonnier, métier qu’il pratiqua à Québec durant plus de trente-cinq ans. Origine du surnom Il y a bien longtemps, encore jeune journaliste, je reçus d’une lectrice de la région de Shawinigan, là où les descendants de Mathurin MARTINEAU dit SAINTONGE sont passablement nombreux, une lettre m’invitant à supprimer le trait d’union de mon patronyme. J’ai mis beaucoup de temps à réagir. J’ai même attendu trente ans pour y donner suite. Le débat sur l’orthographe de ce nom de famille ne date donc pas d’hier. Beaucoup de nos ancêtres sont venus de la Saintonge. Vous vous en doutiez, c’est bien cette ancienne province française qui nous a transmis ce vocable. La Saintonge était autrefois le pays des Santones, ce peuple de la Gaule celtique, dont le territoire s’étendait de la Sèvre niortaise à la Garonne. Et la ville de Saintes, la capitale, s’appelait Mediolanum Santonum. À cette époque, la Saintonge fut la proie de plusieurs invasions. Elle fut pillée par les Alains et les Vandales. Les Wisigoths l’occupèrent en 419, de même que Clovis en 507. Elle fut ensuite incorporée à l’Aquitaine, puis on la morcela en de nombreux fiefs. En 1152, Aliénor d’Aquitaine, par son mariage, la fit passer à l’Angleterre. Mais elle fut reconquise par Jean SANS TERRE au début du XIIIe siècle. En 1371, Bertrand du GUESCLIN en fit la conquête définitive. Finalement, en 1375, Charles V la réunit à la couronne de France. À la fin du XVIIIe siècle, la Saintonge fut jointe à l’Aunis pour former la Charente-Maritime. Donc, la Saintonge que l’on a connu au temps de la Nouvelle-France est disparue des cartes modernes. Qui nous a " canonisés "? Puisque Saintonge s’écrit en un seul mot, comment en est-on arrivé à " canoniser " cette appellation en y insérant un trait d’union entre SAINT et ONGE, notre cher et insaisissable patron? Les scribes des XVIIe et XVIIIe siècles y sont pour quelque chose. Les registres de l’état civil, les actes notariés et les procès-verbaux des décisions judiciaires ne sont pas encore fixés sur l’orthographe d’un grand nombre de noms propres. SAINTONGE devient XAINTONGE, XAINCTONGE, ST.ONGE ou ST-ONGE. Cette dernière forme prend largement le dessus. Dans les notes liminaires de son Dictionnaire généalogique des familles canadiennes (volume I, page XXVII), Mgr Cyprien Tanguay énumère une foule de patronymes ayant leur origine dans les noms de pays, provinces, villes et villages. À propos de celui qui nous intéresse, il écrit : " SAINTONGE ou XAINTONGE (c’est un abus d’en faire un ST-ONGE, que l’église catholique n ‘a jamais connu) ". Pourtant, si aucun saint connu sur terre ne porte ce nom au ciel, ce n’est pas la faute des curés. Ils ont tout fait pour le propager. Il ne leur reste plus qu’à trouver le personnage à consacrer officiellement sur les autels. Faut-il croire que les SAINTONGE sont incapables de répondre à cet appel? N’y a-t-il point parmi eux personne dont la vertu soit suffisamment transparente pour justifier, enfin, l’usage du trait d’union? Quelques précurseurs Trêve de plaisanterie! Dans les temps anciens, il semble bien que la vieille province qui nous intéresse ici n’a guère trouvé preneur dans la désignation des familles de l’aristocratie française. Nous connaissons cependant un contemporain de Jacques Cartier, JEAN FONTENEAU dit ALFONSE de SAINTONGE, qui a beaucoup voyagé autour du monde. Né près de Cognac en 1484, Jean ajoute à son nom ceux de son épouse portugaise, Valentine ALFONSE, et de sa province natale. À ce navigateur expérimenté on doit vraisemblablement l’invention de la " jeannette ", cette petite voile que l’on juche au faîte du grand mat des navires afin d’en faciliter la conduite. En 1542, FONTENEAU est pilote de François 1er . Le 16 avril, il quitte La Rochelle pour conduire l’expédition de La Rocque de Roberval sur les rives du Saint-Laurent. Au retour, il recherche le passage du Nord-Ouest vers la Chine. Mais, après avoir traversé les détroits de Belle-Isle et de Davis, c’est la mer de Baffin qu’il atteint. En 1543, à La Rochelle, il se retrouve au cœur de la lutte opposant la France à l’Espagne. L’année suivante, ignorant que la guerre est terminée, il poursuit son combat. Il est attaqué au Cap Saint-Vincent, au Portugal, et pourchassé jusqu’à La Rochelle où il reçoit des blessures mortelles. Jean FONTENEAU est l’auteur de plusieurs récits de voyage, tous publiés après sa mort. Jérôme de SAINTONGE n’est jamais venu en Nouvelle-France, mais il s’est intéressé de près à son développement. Dans son Histoire des Canadiens français (II, 31-32), Benjamin SULTE dresse la liste des cent sept membres " des Cent-Associés en la compagnie de la Nouvelle-France ". En tête d’affiche figure le cardinal Richelieu. Cette liste, qui date d’avril 1627, compte surtout des Parisiens. On y relève, entre autres, les noms de François DERRÉ de GAND, commissaire général de la compagnie et compagnon de Champlain; Charles DANIEL, capitaine de la marine et oncle du martyr Antoine DANIEL; Samuel de CHAMPLAIN lui-même; Pierre ROBINEAU, Robert GODEFROY et maître Jérôme de SAINTONGE, conseiller du roi et trésorier de France en la généralité de Champagne. L’on n’en sait guère plus sur ce personnage. Quelques trois décennies plus tard, Denis JEAN dit SAINTONGE est déjà établi dans la région de Québec. Ce colon semble le premier porteur de ce surnom à faire souche de ce côté-ci de l’Atlantique. Singulièrement, ses descendants seront surtout connus sous le nom de DENIS. Le 30 août 1655, il épousait à Québec Marie PELTIER, veuve de Nicolas GOUPIL. Celle-ci est la fille d’un des couples les mieux connus de la Nouvelle-France à cette époque : Nicolas PELTIER et Jeanne de VOISSY. Fils d’Élie JEAN et d’Élizabeth LAMBADE, Denis était originaire de Taillebourg, en Saintonge. Lui et Marie furent les parents de onze enfants, dont deux religieuses. On retrouve aujourd’hui leur descendance un peu partout au Québec. Un surnom populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles Quelques dizaines de pionniers de la Nouvelle-France ont porté le surnom de SAINTONGE. La plupart d’entre eux sont originaires de la province du même nom. Certains n’ont fait que passer, soit pour se mettre temporairement au service des missionnaires ou des habitants, et d’autres pour se dévouer à la défense du pays neuf. Le plus grand nombre est resté, apportant sa contribution de nouveaux foyers et aidant au peuplement de la colonie. Des recherches menées au cours des dix dernières années m’ont permis de découvrir à quel point le surnom de SAINTONGE a été populaire, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles. Voici quelques brèves notes sur chacun d’entre eux. Louis AUBÉ dit SAINTONGE (1673-1716), soldat de la compagnie de La Valtrie, fils de Thomas et de Jeanne BENUREAU, de Matha, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Montréal, le 27 novembre 1698, à Madeleine BOUY (BUIS ou BRUYS) dit LAVERGNE. Famille de six enfants établie à Contrecoeur. Il y a descendance, mais il ne semble pas que le surnom ait subsisté. François BARIL dit SAINTONGE (1690-1759). Il s’agit du fils de l’ancêtre Jean BARIL et d’Élizabeth GAGNON. L’emploi de ce surnom laisse supposer que le pionnier est originaire de cette province. Le 11 février 1716 (contrat Normandin, 9 février), François épousait Charlotte GAILLOUX, fille de Pierre et de Marguerite CRESTE. Dix enfants; famille de Batiscan. Le surnom n’a pas été retenu par ses descendants. Guillaume BARRÉ dit SAINTONGE . Ce cuisinier demeurant à Québec nous est connu par un acte du notaire Duquet, en date du 21 novembre 1686. Son employeur, Jean Aramy, promet de lui payer 90 livres pour ses services. Il appert que Guillaume est retourné en France l’année suivante à la suite du décès d’Aramy. Michel BERTHELOT dit LESPÉRANCE et SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. de Beaujeu et jardinier, fils de Louis et Julie BERTHOMÉE, de Taillant (Saintonge). Premier mariage à Québec, le 25 janvier 1740 (contrat Louet fils, 22 janvier), à Françoise BOUCHER (1704-1743), fille de Michel et de Geneviève AMIOT-VILLENEUVE, de Saint-Antoine. Françoise étant décédée des suites de son premier accouchement, Michel s’est remarié à Saint-Laurent de Montréal, le 1er juillet 1743, à Charlotte SERÉ-SAINT-JEAN, fille d’André et de Marie-Anne BOILARD. Jean BOISSON dit SAINTONGE (1673-1713), laboureur, fils de Jean et de Madeleine BOUCHARD, de Chaniers ou Chepniers (Saintonge). Marié à Lachine, le 15 novembre 1700 (contrat Pottier, même jour), à Marie-Anne LEGROS, née en 1681, fille d’Antoine et de Jacqueline AUBRY, de Lachine. Huit enfants. Jean avait reçu, en 1698, un concession à la Grande-Anse, sur les bords du Lac Saint-Louis. Son fils Alexandre a été voyageur à Michillimakinac. Aucune descendance connue du nom de SAINTONGE. Vincent-Nicolas BOISSONNEAU dit SAINTONGE (1635-1715), fils de Jean et de Jeanne COCHIN, de Saint-Surin de Mortagne, diocèse de Saintes (Saintonge). Arrivé en 1665 avec le régiment de Carignan, compagnie de Maximy. Marié à Sainte-Famille, le 8 octobre 1669 (contrat Becquet, 25 octobre), à Anne COLIN, fille de Nicolas et d’Isabelle CALENDE, de Sainte-Croix-de-Sens (Orléanais). Famille établie à l’île d’Orléans. Douze enfants, dont trois brûlés dans un incendie en 1678. Descendance BOISSONNAULT et SAINTONGE. Michel BOULINOT dit SAINTONGE (1658-1689), fils de Denis et de Françoise CADINE, de Diteuse (Iteuil?), diocèse de Poitiers (Vienne). Marié à l’Ange-Gardien, le 27 novembre 1688 (contrat Jacob père, 1er août), à Marie-Madeleine FISET, veuve d’Étienne BOUTIN, fille d’Abraham FISET, charpentier, et de Denyse SAVARD. Famille de Lorette. Descendance par une fille unique. François BOURDIGAL dit SAINTONGE , né en 1714, fils de François et de Marie TURCOT, de Saint-Vivien, diocèse de Saintes (Saintonge). Arrivé en Nouvelle-France comme soldat de la compagnie de M. Marin. Marié à Montréal, le 21 avril 1749, à Marie-Catherine NOLET, fille de Louis-François et de Marguerite LIS dite ZACHARIE. Pas de descendance connue. Mathieu BOURSOT dit SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. Desourdis. Originaire de la Saintonge, Mathieu a été inhumé à Trois-Rivières, le 10 juin 1669. Jean BOUVILLE dit SAINTONGE . Ce personnage nous est connu par l’histoire des Ursulines de Trois-Rivières. Celles-ci nous relatent que ce soldat de la compagnie de M. Deschaillons, natif de Loiré, en Anjou, est âgé de 28 ans. Le 5 novembre 1725, il lègue tous ses biens à l’Hôtel-Dieu de cette ville. Jean-Baptiste de Courval, seigneur de Nicolet, est son exécuteur testamentaire. Marie-Catherine BUVETEAU dit SAINTONGE . Fille de Charles BUVETEAU-VADEBONCOEUR, originaire de Meneux, en Saintonge, et de Catherine BARBEAU, elle épouse (contrat Louet fils, 11 février 1759) le soldat Louis LUCAS dit FRANCOEUR, fils de Martin et de Marie-Catherine PARIS, de Saint-Maurice-de-Nanterre, diocèse de Paris. BUVETEAU était boulanger dans les magasins du roi à Québec. Son contrat de mariage (Boucault de Godefus, 24 novembre 1736) indique que Charles BUFFETEAU (sic), fils de Jean et de Marie CLERGEAU, venait de Saint-Jean-d’Angély (Saintonge). Jean-Baptiste CHARLOPIN dit SAINTONGE , né en 1704, venu de Saint-Marin, diocèse de Saintes (Saintonge), en qualité de soldat de la compagnie de M. de Lapervanche. Marié à Montréal, le 30 août 1744, à Geneviève LEREAU, fille de Pierre et de Marie-Jeanne-Louise COURTOIS. Jean-Baptiste, que l’on dit fils de Jean-Baptiste CHARLOPIN et de Marie SAINT-ANGE, fut père de quatre enfants. Il était établi à Montréal. André CHARLY dit SAINT-ANGE (appelé parfois SAINT-ONGE) (1633-1688), fils de Nicolas et de Marguerite COURTAUT, de Saint-Gervais de Paris. Arrivé à Montréal vers 1651, cet ancêtre épousa dans cette ville (contrat Lambert Closse, 31 octobre 1654) Marie DUMESNIL, née à La Flèche en 1634 et arrivée avec Maisonneuve en 1654. André est dit boulanger au recensement de 1666. Dans son Histoire de la colonie française, Faillon écrit : " La famille CHARLY était une des plus saintes familles qui se soient dévouées à l’œuvre du Canada ". Sept enfants, dont trois religieuses. Descendance par Jean-Baptiste fils, marchand de Montréal. Cette famille est retournée en France après la conquête. Elle s’est établie à Saumur, en Anjou. Jean CHARPENTIER dit SAINTONGE (1703-1790), perruquier, fils de Gabriel et de Marie CHEVALIER, de Sainte-Radegonde, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Québec, le 5 mars 1737 (contrat Pinguet, 21 février), à Jeanne-Cécile PARENT, veuve d’Olivier HUGRON, fille d’Étienne et de Marie-Thérèse CHEVALIER. Remarié à Québec, le 8 août 1789, à Madeleine DEGRÉS, fille de Raymond et de Madeleine GATIEN. Les deux épouses sont décédées en 1789 et Jean, en avril 1790. Pas de descendance. Philippe CHATIGNON dit LACOUTURE et SAINTONGE , soldat et tailleur d’habits, fils de Léger et de Jeanne CAVILLAC, de Trélissac, diocèse de Périgueux (Périgord). Habitait rue de la Montagne, à Québec. Marié à Québec, le 30 janvier 1741 (contrat Pinguet, 29 janvier), à Louise GIRARD, fille de Jean et de Marie-Madeleine AUMIER. Descendance. Arnault CHAUSSART dit SAINTONGE (1725-1785), menuisier, fils de Jean et de Catherine PANTUREAU, de Juillac-le-Coq, diocèse de Saintes (Angoumois). Marié à Québec, le 1er juin 1750 (contrat Louet fils, 31 mai), à Catherine L’HÉRAUX (1735-1798), fille de Simon et de Catherine DROUIN. Tanguay ne mentionne pas de descendance à ce couple. Pierre CHESNE dit SAINTONGE , tailleur, né en 1654, fils de Jean et d’Anne CLAVELEAU, de Reignac, près de la ville de Barbezieux (Saintonge). Marié à Montréal, le 29 novembre 1676 (contrat Basset, 22 novembre), à Louise-Jeanne BAILLY, fille de François-Jean et de Marie FONTENEAU. Remarié au même endroit, le 9 octobre 1700, à Marie MOITIÉ (fille du roi), née à Saint-Sulpice de Paris, fille de Charles et de Nicole CHAISE et veuve de Jean MAGNAN dit LESPÉRANCE. Sept enfants du premier lit. Pierre CHESNE est dit " notaire de la terre et seigneurie de Longueuil ". On a conservé de lui deux actes rédigés en 1679. Il a vécu à Montréal et à Longueuil. Ses fils Charles et Pierre se sont établis dans la région de Détroit. Eux et leurs fils ont été des interprètes remarquables. Jean-Baptiste CHOTARD dit SAINTONGE (1655-1746), soldat de la compagnie de M. de Lorimier, fils de Bertrand et de Marie CHAINEAU, de Marennes, diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Lachine, le 25 avril 1700 (contrat Pottier, même jour), à Marie-Catherine FORTIN (1675-1703), veuve de Louis PICHARD, fille de Louis et de Catherine GODIN. Second mariage à Montréal, le 7 octobre 1720 (contrat David, 24 octobre), à Marie-Catherine CHARBONNEAU, 18 ans, fille de Jean et D’Isabelle ABOIRE, de Charlesbourg. Deux enfants du premier lit, et cinq du second. Famille de Montréal. Charles-Guillaume COCHERY dit SAINTONGE (1738-1793), fils de Jean-Baptiste-Guilaume et de Marie-Joseph PELLETIER-ANTAYA. Ces derniers s’étaient épousés dans la région de Sorel en 1737 (contrat Delafosse, 30 septembre). Marié à Françoise AUBERT, Charles-Guillaume s’est établi à Québec, où il a été inhumé dans le cimetière des picotés, le 18 septembre 1793, à l’âge de 55 ans. Il était décédé la veille. Michel COUSIN dit SAINTONGE , soldat de M. de Beaucour, né en 1678 et originaire du diocèse de Saintes. L’on connaît son existence par son acte de décès. Il est mort subitement et a été inhumé à Montréal, le 15 avril 1703. Augustin DEFELTEAU dit SAINTONGE , fils d’Augustin et de Renée ANGÉLIUM, de Saint-Pierre de Richelieu, diocèse de Poitiers (Poitou). Marié à Lavaltrie, le 13 octobre 1755, à Marie-Amable COTTU, fille d’Étienne et de Marguerite COULON. De ce couple est né un fils, François, baptisé et inhumé à Lanoraie en 1757. Pas de descendance connue. Nicolas DUBOIS dit SAINTONGE . Ce colon est connu par le contrat de mariage qu’il a passé devant Paul Vachon, le 6 février 1686, avec Anne CHARLAN. Ce mariage n’a pas eu lieu et il est probable que Nicolas est retourné en France. Pierre DURÉ dit SAINTONGE , soldat du détachement de M. de Beaujeu, compagnie de la Belle-Rivière. Tout ce que l’on sait de lui, c’est qu’il a participé au conflit anglo-français sur l’Ohio, en 1755. Jean-Pierre GAMBEAU dit SAINTONGE, né en 1719, soldat de la compagnie de M. Dufiguier, originaire de Tremblé (La Tremblade?), diocèse de Saintes (Saintonge). On l’a retrouvé noyé à Montréal, où il a été inhumé le 28 mai 1737. Jean-Baptiste GAREAU dit Saintonge (1646-1713), fils de Dominique et de Marie PINARD, de La Rochelle (Aunis). Marié à Boucherville, le 2 novembre 1670 (contrat Frérot, 23 octobre), à Anne Talbot, fille d’Eustache et de Marie de LALANDE, de Saint-Maclou de Rouen (Normandie). Jean-Baptiste fut d’abord domestique chez Louis PINARD, à Trois-Rivières, et il est probable qu’il est allé s’établir à Boucherville à la suite de Pierre BOUCHER. Son père, Dominique, était natif de Cognac, en Saintonge, d’où l’origine vraisemblable du surnom. Jean-Baptiste et Anne ont été les parents de quinze enfants. Beaucoup de leurs descendants portent maintenant le nom de SAINTONGE. Jean GRENON dit SAINTONGE . Ce soldat de la compagnie de M. de Lanaudière nous est connu par les Témoignages de la liberté au mariage. Il est natif de Rouffiac, en Saintonge. En février 1759, il est âgé de 23 ans et depuis deux ans et huit mois établi au Canada. Il témoigne en faveur de Jean GUEYRAUD, originaire de Périgueux. Les deux Jean se seraient rencontrés à Bordeaux, d’où ils sont venus en passant par Saint-Martin-de-Ré. GUEYRAUD est demeuré dans la colonie, mais il appert que GRENON est retourné en France. Robert GROSTON dit SAINT-ANGE (appelé parfois SAINTONGE), fils de Jean et de Jeanne REBOURSEAU, de Saint-Jean-de-Châtillon-sur-Seine (Bourgogne). Ce sergent de la compagnie de M. de Noyan s’est marié deux fois : tout d’abord, probablement au Cap-de-la-Madeleine (contrat Normandin, 10 octobre 1688) à Marguerite CREVIER, veuve de Laurent BEAUDET, fille de Nicolas CREVIER-BELLERIVE et de Louise LECOUTRE; à Montréal, le 24 mars 1718, à Élizabeth CHOREL, fille de François et de Marie-Anne AUBUCHON. Huit enfants du premier lit. Robert et ses fils Pierre et Louis ont été des pionniers de l’Illinois. Jacques JACQUENOT dit SAINTONGE , fils de Jean et de Renée GAUVRITE, de Grandjean, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Québec, le 17 février 1721, à Marie OLIVIER, fille de Jean et d’Isabelle RENAULT, et veuve de François LEMOINE. Aucune descendance. Denis JEAN dit SAINTONGE (voir plus haut). Pierre JOLY dit SAINTONGE , fils de Jean et de Marie GIRAUT, de Saint-Pierre, diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Boucherville, le 24 janvier 1713 (contrat Tailhandier, 22 janvier), à Catherine LUSSIER, veuve de Jacques DAVID et fille de Jacques et de Catherine CLÉRICE; deuxième mariage à Sainte-Anne-de-la-Pérade, le 27 novembre 1724, à Marie-Joseph SIONNEAU, fille de Mathurin et de Marie-Anne GUILBAUT. Deux enfants du premier lit et deux autres du second. Cette famille a vécu à Boucherville et à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Plusieurs générations ont porté le surnom de SAINTONGE. Jean-Baptiste LANDIER dit SAINTONGE , fils de Jean-Baptiste et de Marie-Angélique MARTEL, de Montréal. Marié à L’Assomption, le 11 janvier 1780, à Marie-Angélique PANNETON. Dix enfants baptisés à L’Assomption, tous des fils. Il ne semble pas que le surnom ait survécu. Jean LECOQ dit SAINTONGE (1694-1742), fils de Pierre et de Marguerite FOUQUES, de Cognac, diocèse de Saintes (Saintonge). Ce caporal de la compagnie de Pierre Rigaud de Vaudreuil de Cavagnial épousa à Québec, le 10 novembre 1721 (contrat Louet, la veille), Élisabeth DUCHÊNE, fille de Pierre et de Catherine RIVET, de Québec. D’abord établie dans cette ville, cette famille se fixa ensuite à Batiscan. Deux enfants. Le fils, Jean-François, mourut au berceau, mais la fille, Marie-Marguerite, épousa Toussaint d’ALBERT de SAINT-AGNAN, personne fort connu à cette époque. Pas de descendance du nom de SAINTONGE. François LECOURT dit SAINTONGE , personnage qui nous est connu par sa comparution devant le Conseil Souverain de la Nouvelle-France, le 7 avril 1704. En même temps que Simon TRULICE et François GOURNAY, il est accusé d’un vol perpétré chez Martin de LINO, durant la nuit de la Noël précédente. Le trio était toujours emprisonné le 14 juillet suivant. Jean-Baptiste LEGRAND dit SAINTONGE , fils de Pierre et de Jeanne DUFAULT, de Châteauneuf, diocèse de Limoges (Limousin). Marié à Châteauguay, le 27 juillet 1767, à Louise-Angélique MÉTAYER, fille de Jean-Baptiste et de Gertrude HUYET. Le surnom de SAINTONGE lui vient peut-être de son épouse, car les MÉTAYER le portaient. François LETARD dit SAINTONGE , sergent de la compagnie de M. de Villiers, fils de Jean et de Catherine COURAUD, de Saint-Maur (?), diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Boucherville, le 9 février 1699 (contrat Adhémar, 26 janvier), à Marie-Marthe HÉROU, fille de Jean et de Jeanne PÉPIN, de Trois-Rivières. Deuxième mariage à Saint-François-du-Lac, le 9 février 1718 (contrat Tailhandier, la veille), à Madeleine VANASSE, veuve de François PILOT. Famille de Boucherville. Quatre enfants du premier lit. Sauf exception, les descendants de François sont à présent des SAINTONGE. Jean LOUBAT dit SAINTONGE , fils d’André et de Pérette CADDET, de Saint-Benoît, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié (contrat Duquet, 7 octobre 1669) à Françoise DUPRÉ, fille de Simon et de Désirée PINTIER, du diocèse de Mans (Maine). Lors de son mariage, Jean était déjà le père d’Ignace, baptisé à Sillery en 1668 (le nom de la mère n’est pas mentionné, mais il est certain qu’il ne s’agit pas de Françoise DUPRÉ). Quelques actes de Romain BECQUET mentionnent le surnom de SAINTONGE. Jean LUCAS dit SAINTONGE , né vers 1712, fils de Pierre et de Marie GAILLARD, de Saintes (Saintonge). Ce charpentier était établi à Louisbourg. Le 20 janvier 1728, il y épousait Marie MÉNARD, fille de François et de Marie LE TOURNEUR, de Plaisance. Jean MARTIN dit SAINTONGE , volontaire au service des Récollets à Montréal. Né en 1673 et originaire de Saint-Palen (Saint-Palais-sur-Mer?), en Saintonge, ce colon a été inhumé à Montréal, le 18 juillet 1703. Mathurin MARTINEAU dit SAINTONGE , venu de Saint-Fraigne, diocèse de Poitiers (Poitou). Premier mariage vers 1688, dans la région de Lotbinière, à Anne HÉBERT, fille de Michel HÉBERT dit LAVERDURE et d’Anne GALAIS. Deuxième mariage à Sainte-Anne-de-Beaupré, le 16 juillet 1690, à Marie-Madeleine Fiset, veuve de Michel BOULINOT dit SAINTONGE, et fille de François-Abraham FISET et de Denyse SAVARD. Sept enfants. Famille établie à Lorette. Descendance du nom de MARTINEAU et du surnom de SAINTONGE. Louis MÉNARD dit SAINTONGE (1668-1761), cordonnier, fils de Jean et de Marthe MOULIZE, de Saint-Pierre, diocèse de Saintes (Saintonge). Ce soldat de la compagnie de M. de Montigny s’est marié trois fois à Montréal : tout d’abord, le 27 novembre 1712, à Geneviève HANDGRAVE, fille de Pierre et de Marie GUERTIN (un enfant); ensuite, le 22 avril 1715, à Marie-Anne GOURNAY, fille de Guillaume et de Catherine JETTÉ (un enfant); enfin, le 31 mai 1719, à Ursule DEMERS dit DESSERMONT, fille de Charles et d’Élisabeth PAPIN (huit enfants). Pas de descendance du nom de SAINTONGE. Pierre MÉNARD dit SAINTONGE , né en 1636 et marié vers 1670 à Marguerite DESHAYES, fille du roi. Ce mariage eut peut-être lieu au Cap-de-la-Madeleine, où l’ancêtre était établi dès 1664. Pierre s’est fait concéder une terre dans la seigneurie de Saint-Ours en 1673. Il y exerça la profession de notaire. Lui et Marguerite sont les parents de sept enfants. Descendance. Pierre MÉTAYER dit SAINTONGE , originaire de Le Neubourg, diocèse d’Évreux, en Normandie. Premier mariage, vers 1703, à Marie-Madeleine PINGUET (un fils décédé au berceau); deuxième mariage (contrat La Cetière, 14 mai 1704) à Geneviève LEDUC (cinq enfants). Celle-ci était veuve en 1712. Le 16 janvier 1716 (contrat La Cetière, la veille), elle épousait Joseph ROBERGE. Geneviève vivait encore en 1744, mais elle n’était plus en 1748. Elle et Pierre ont une descendance portant les noms de MÉTAYER, MÉTILLY, MÉTIGNY et SAINTONGE. Pierre MÉTAYER était tailleur d’habits. René MOREAU dit SAINTONGE , caporal, inhumé à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 19 août 1717. Jean PATURO dit SAINTONGE , né en 1670. Les registres de l’Hôtel-Dieu de Québec révèlent l’existence de ce personnage originaire de la ville de Vannes, au Morbihan. Il a été hospitalisé le 27 décembre 1706, pour une période de quatre jours. Jacques PAYAN dit SAINTONGE , fils de François Payan, cordonnier de Sainte-Colombe, en Saintonge, et de Madeleine Cantin. Marié à Québec, le 3 février 1699 (contrat Genaple, la veille), à Louise MORIN, fille de Pierre et de Catherine LEMESLÉ (trois enfants); remarié à Sainte-Foy, le 16 octobre 1710 (contrat Dubreuil, 6 octobre), à Marguerite SÉDILLOT dit MONTREUIL, fille de Jean et de Marie de la HOGUE (neuf enfants). Descendance du nom de PAYANT, SAINTONGE, MONTCALM et MICHAUD. Les SAINTONGE issus de cette famille sont nombreux. Comme son père, Jacques a été cordonnier. Denys PÉLISSIER dit SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. Le Verrier. Né en 1730, il est le fils de Denis et de Marie LESERRE, de Saint-Pierre de Royan, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Québec, le 14 février 1757, à Marie-Thérèse LE BŒUF, fille de Jean-Baptiste et d’Ursule DURET. Deux enfants. Famille établie à Québec. Jean-Baptiste PHILIPPE dit Saintonge , fils de Jean et de Marguerite BORDETTE, de la paroisse de Saint-Relais (?), diocèse de Saintes. Ce soldat du détachement de la marine épousa (contrat Michon, 7 novembre 1722) Madeleine BOIRY, fille de Charles et de Marie GALBRUN, de Cap-Saint-Ignace. Cette famille vivait dans la région de Montmagny. Jean POTTE dit SAINTONGE , soldat du détachement de la Belle-Rivière. Il a pris part au conflit anglo-français en Ohio, en 1755. René RABIS dit SAINTONGE , originaire de Cognac, en Saintonge. Il a été inhumé à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 9 décembre 1689, à l’âge de 40 ans. Luc RAFIN dit SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. Delamotte. On signale sa présence à Montréal, le 9 juin 1706. Jean ROUDIER dit SAINTONGE (1698-1749), navigateur, fils de Jean et de Marie-Anne CHOUETTE, de Rétau, diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Québec, le 24 avril 1729, à Marie-Catherine BERNARD, fille d’Hilaire et de Madeleine Voyer (un fils); deuxième mariage à Charlesbourg, le 7 novembre 1735, à Marie-Joseph PRESSEAU, fille de Jean PRÉJEAN dit PRESSEAU et de Marie-Angélique HUPPÉ dit LAGROIX (contrat Duprac, la veille) (six enfants). L’ancêtre était veuf de Marie-Joseph lorsqu’il mourut accidentellement en se noyant dans le Saint-Laurent, en 1749. Descendance portant le nom de ROUTIER, ROUTHIER ou SAINTONGE. François SAINTON dit CARTEREL (appelé aussi SAINTONGE), fils de Jacques et de Marie ?, marié à Trois-Rivières, le 23 janvier 1726 (mariage célébré par Mgr de Saint-Vallier), à Marie-Catherine DESBOIS (trois enfants). Cette famille était établie à Batiscan, où elle est connue sous le nom de SAINTONGE. D’autres familles SAINTON se sont établies en Gaspésie à la fin du XVIIIe siècle. Elles portent maintenant le nom de SAINTONGE. Hubert SAINTONGE , né en 1680. Ce sergent a été inhumé à l’Hôpital Général de Montréal, le 1er janvier 1757. Jérôme SAINTONGE dit SAINTONGE (sic), tambour de M. Devilliers. Il appartenait à la première brigade du régiment de la Belle-Rivière, qui combattit les Anglais dans la vallée de l’Ohio, entre 1745 et 1756. Joseph SAINTONGE est la souche de plusieurs familles SAINTONGE qui habitent la région de Granby. Premier mariage à Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville, le 28 janvier 1817, à Angélique DAGNEAU-LAPRISE (cet acte ne mentionne pas le nom de ses parents, mais son contrat de mariage indique qu’il est le fils naturel d’Angélique ARPIN). Angélique DAGNEAU était la veuve de Michel PRIVÉ; deuxième mariage, à Saint-Hyacinthe, le 1er septembre 1819, à Josephte BOUVIER, veuve de Louis BERGERON (au moins trois enfants); troisième mariage, à Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville, à Hélène JOURDAIN-LAFRANCE, veuve de Pierre LEDOUX (au moins trois autres enfants). Jean TONDU dit SAINTONGE , fils de Pierre et de Marie FOUCHER, de Chassors, diocèse de Saintes (Angoumois). Marié à Québec, le 22 février 1751 (contrat Louet fils, 14 février), à Marie-Angélique MARTINET, fille d’Antoine et de Marie-Suzanne BELLEAU. Ce charpentier avait 24 ans lors de son mariage et son épouse est dite mineure âgée de 20 ans. Le dénombrement de la seigneurie de Saint-Sulpice, en 1781, indique que cette famille y habitait, rue Notre-Dame. Ce couple a eu au moins quatre enfants et sa descendance porte maintenant le nom de SAINTONGE. Conclusion Cet article n’est qu’une amorce à une étude beaucoup plus poussée qui aboutira vraisemblablement, dans un avenir plus ou moins lointain (si Dieu me prête vie), à la publication d’une brochure sur les familles SAINTONGE d’Amérique. Des correspondants des États-Unis et des autres provinces canadiennes m’ont fait connaître des ramifications insoupçonnées. Des points restent à élucider. La recherche doit donc se poursuivre, mais pour combien de temps encore? En généalogie, il ne faut rien précipiter. Je conclurai en citant ce vieux proverbe italien : À savoir attendre, il y a tout à gagner! Jacques Saintonge BIBLIOGRAPHIE Cyprien Tanguay Dictionnaire généalogique des familles canadiennes J.-Arthur Leboeuf Complément au Dictionnaire généalogique Tanguay P.U.L. Dictionnaire biographique du Canada Leland Nouvelle encyclopédie du monde A.N.Q. Inventaires des greffes des notaires du régime français Pierre-Georges Roy Rapport de l’Archiviste de la province de Québec Pierre-Georges Roy La famille Charly Saint-Ange Benoît Pontbriand Répertoire des mariages de Québec 1750-1800 Lucien Rivest Répertoire des mariages du comté de L’Assomption Benjamin Sulte Histoire des Canadiens français Silvio Dumas Les filles du roi en Nouvelle-France Marcel Trudel L’esclavage au Canada français Archange Godbout Nos ancêtres au XVIIe siècle Anonyme Histoire des Ursulines des Trois-Rivières Fernand Grenier Papiers Contrecoeur et autres documents concernant le conflit anglo- Français sur l’Ohio de 1745 à 1756 Législature de Québec Jugements et délibérations du Conseil Souverain de la Nouvelle-France Bona Arsenault Histoire et généalogie des Acadiens P.-E. Lamarre Familles de Maria et leur généalogie Victor Tremblay Notes sur les Saintonge du Saguenay Gérard Lebel et Jacques Saintonge Nos Ancêtres (trente volumes publiés à ce jour) Puisque Saintonge s’écrit en un seul mot, comment en est-on arrivé à " canoniser " cette appellation en y insérant un trait d’union entre SAINT et ONGE, notre cher et insaisissable patron? Les scribes des XVIIe et XVIIIe siècles y sont pour quelque chose. Les registres de l’état civil, les actes notariés et les procès-verbaux des décisions judiciaires ne sont pas encore fixés sur l’orthographe d’un grand nombre de noms propres. SAINTONGE devient XAINTONGE, XAINCTONGE, ST.ONGE ou ST-ONGE. Cette dernière forme prend largement le dessus. Dans les notes liminaires de son Dictionnaire généalogique des familles canadiennes (volume I, page XXVII), Mgr Cyprien Tanguay énumère une foule de patronymes ayant leur origine dans les noms de pays, provinces, villes et villages. À propos de celui qui nous intéresse, il écrit : " SAINTONGE ou XAINTONGE (c’est un abus d’en faire un ST-ONGE, que l’église catholique n ‘a jamais connu) ". Pourtant, si aucun saint connu sur terre ne porte ce nom au ciel, ce n’est pas la faute des curés. Ils ont tout fait pour le propager. Il ne leur reste plus qu’à trouver le personnage à consacrer officiellement sur les autels. Faut-il croire que les SAINTONGE sont incapables de répondre à cet appel? N’y a-t-il point parmi eux personne dont la vertu soit suffisamment transparente pour justifier, enfin, l’usage du trait d’union? Quelques précurseurs Trêve de plaisanterie! Dans les temps anciens, il semble bien que la vieille province qui nous intéresse ici n’a guère trouvé preneur dans la désignation des familles de l’aristocratie française. Nous connaissons cependant un contemporain de Jacques Cartier, JEAN FONTENEAU dit ALFONSE de SAINTONGE, qui a beaucoup voyagé autour du monde. Né près de Cognac en 1484, Jean ajoute à son nom ceux de son épouse portugaise, Valentine ALFONSE, et de sa province natale. À ce navigateur expérimenté on doit vraisemblablement l’invention de la " jeannette ", cette petite voile que l’on juche au faîte du grand mat des navires afin d’en faciliter la conduite. En 1542, FONTENEAU est pilote de François 1er . Le 16 avril, il quitte La Rochelle pour conduire l’expédition de La Rocque de Roberval sur les rives du Saint-Laurent. Au retour, il recherche le passage du Nord-Ouest vers la Chine. Mais, après avoir traversé les détroits de Belle-Isle et de Davis, c’est la mer de Baffin qu’il atteint. En 1543, à La Rochelle, il se retrouve au cœur de la lutte opposant la France à l’Espagne. L’année suivante, ignorant que la guerre est terminée, il poursuit son combat. Il est attaqué au Cap Saint-Vincent, au Portugal, et pourchassé jusqu’à La Rochelle où il reçoit des blessures mortelles. Jean FONTENEAU est l’auteur de plusieurs récits de voyage, tous publiés après sa mort. Jérôme de SAINTONGE n’est jamais venu en Nouvelle-France, mais il s’est intéressé de près à son développement. Dans son Histoire des Canadiens français (II, 31-32), Benjamin SULTE dresse la liste des cent sept membres " des Cent-Associés en la compagnie de la Nouvelle-France ". En tête d’affiche figure le cardinal Richelieu. Cette liste, qui date d’avril 1627, compte surtout des Parisiens. On y relève, entre autres, les noms de François DERRÉ de GAND, commissaire général de la compagnie et compagnon de Champlain; Charles DANIEL, capitaine de la marine et oncle du martyr Antoine DANIEL; Samuel de CHAMPLAIN lui-même; Pierre ROBINEAU, Robert GODEFROY et maître Jérôme de SAINTONGE, conseiller du roi et trésorier de France en la généralité de Champagne. L’on n’en sait guère plus sur ce personnage. Quelques trois décennies plus tard, Denis JEAN dit SAINTONGE est déjà établi dans la région de Québec. Ce colon semble le premier porteur de ce surnom à faire souche de ce côté-ci de l’Atlantique. Singulièrement, ses descendants seront surtout connus sous le nom de DENIS. Le 30 août 1655, il épousait à Québec Marie PELTIER, veuve de Nicolas GOUPIL. Celle-ci est la fille d’un des couples les mieux connus de la Nouvelle-France à cette époque : Nicolas PELTIER et Jeanne de VOISSY. Fils d’Élie JEAN et d’Élizabeth LAMBADE, Denis était originaire de Taillebourg, en Saintonge. Lui et Marie furent les parents de onze enfants, dont deux religieuses. On retrouve aujourd’hui leur descendance un peu partout au Québec. Un surnom populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles Quelques dizaines de pionniers de la Nouvelle-France ont porté le surnom de SAINTONGE. La plupart d’entre eux sont originaires de la province du même nom. Certains n’ont fait que passer, soit pour se mettre temporairement au service des missionnaires ou des habitants, et d’autres pour se dévouer à la défense du pays neuf. Le plus grand nombre est resté, apportant sa contribution de nouveaux foyers et aidant au peuplement de la colonie. Des recherches menées au cours des dix dernières années m’ont permis de découvrir à quel point le surnom de SAINTONGE a été populaire, surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles. Voici quelques brèves notes sur chacun d’entre eux. Louis AUBÉ dit SAINTONGE (1673-1716), soldat de la compagnie de La Valtrie, fils de Thomas et de Jeanne BENUREAU, de Matha, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Montréal, le 27 novembre 1698, à Madeleine BOUY (BUIS ou BRUYS) dit LAVERGNE. Famille de six enfants établie à Contrecoeur. Il y a descendance, mais il ne semble pas que le surnom ait subsisté. François BARIL dit SAINTONGE (1690-1759). Il s’agit du fils de l’ancêtre Jean BARIL et d’Élizabeth GAGNON. L’emploi de ce surnom laisse supposer que le pionnier est originaire de cette province. Le 11 février 1716 (contrat Normandin, 9 février), François épousait Charlotte GAILLOUX, fille de Pierre et de Marguerite CRESTE. Dix enfants; famille de Batiscan. Le surnom n’a pas été retenu par ses descendants. Guillaume BARRÉ dit SAINTONGE . Ce cuisinier demeurant à Québec nous est connu par un acte du notaire Duquet, en date du 21 novembre 1686. Son employeur, Jean Aramy, promet de lui payer 90 livres pour ses services. Il appert que Guillaume est retourné en France l’année suivante à la suite du décès d’Aramy. Michel BERTHELOT dit LESPÉRANCE et SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. de Beaujeu et jardinier, fils de Louis et Julie BERTHOMÉE, de Taillant (Saintonge). Premier mariage à Québec, le 25 janvier 1740 (contrat Louet fils, 22 janvier), à Françoise BOUCHER (1704-1743), fille de Michel et de Geneviève AMIOT-VILLENEUVE, de Saint-Antoine. Françoise étant décédée des suites de son premier accouchement, Michel s’est remarié à Saint-Laurent de Montréal, le 1er juillet 1743, à Charlotte SERÉ-SAINT-JEAN, fille d’André et de Marie-Anne BOILARD. Jean BOISSON dit SAINTONGE (1673-1713), laboureur, fils de Jean et de Madeleine BOUCHARD, de Chaniers ou Chepniers (Saintonge). Marié à Lachine, le 15 novembre 1700 (contrat Pottier, même jour), à Marie-Anne LEGROS, née en 1681, fille d’Antoine et de Jacqueline AUBRY, de Lachine. Huit enfants. Jean avait reçu, en 1698, un concession à la Grande-Anse, sur les bords du Lac Saint-Louis. Son fils Alexandre a été voyageur à Michillimakinac. Aucune descendance connue du nom de SAINTONGE. Vincent-Nicolas BOISSONNEAU dit SAINTONGE (1635-1715), fils de Jean et de Jeanne COCHIN, de Saint-Surin de Mortagne, diocèse de Saintes (Saintonge). Arrivé en 1665 avec le régiment de Carignan, compagnie de Maximy. Marié à Sainte-Famille, le 8 octobre 1669 (contrat Becquet, 25 octobre), à Anne COLIN, fille de Nicolas et d’Isabelle CALENDE, de Sainte-Croix-de-Sens (Orléanais). Famille établie à l’île d’Orléans. Douze enfants, dont trois brûlés dans un incendie en 1678. Descendance BOISSONNAULT et SAINTONGE. Michel BOULINOT dit SAINTONGE (1658-1689), fils de Denis et de Françoise CADINE, de Diteuse (Iteuil?), diocèse de Poitiers (Vienne). Marié à l’Ange-Gardien, le 27 novembre 1688 (contrat Jacob père, 1er août), à Marie-Madeleine FISET, veuve d’Étienne BOUTIN, fille d’Abraham FISET, charpentier, et de Denyse SAVARD. Famille de Lorette. Descendance par une fille unique. François BOURDIGAL dit SAINTONGE , né en 1714, fils de François et de Marie TURCOT, de Saint-Vivien, diocèse de Saintes (Saintonge). Arrivé en Nouvelle-France comme soldat de la compagnie de M. Marin. Marié à Montréal, le 21 avril 1749, à Marie-Catherine NOLET, fille de Louis-François et de Marguerite LIS dite ZACHARIE. Pas de descendance connue. Mathieu BOURSOT dit SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. Desourdis. Originaire de la Saintonge, Mathieu a été inhumé à Trois-Rivières, le 10 juin 1669. Jean BOUVILLE dit SAINTONGE . Ce personnage nous est connu par l’histoire des Ursulines de Trois-Rivières. Celles-ci nous relatent que ce soldat de la compagnie de M. Deschaillons, natif de Loiré, en Anjou, est âgé de 28 ans. Le 5 novembre 1725, il lègue tous ses biens à l’Hôtel-Dieu de cette ville. Jean-Baptiste de Courval, seigneur de Nicolet, est son exécuteur testamentaire. Marie-Catherine BUVETEAU dit SAINTONGE . Fille de Charles BUVETEAU-VADEBONCOEUR, originaire de Meneux, en Saintonge, et de Catherine BARBEAU, elle épouse (contrat Louet fils, 11 février 1759) le soldat Louis LUCAS dit FRANCOEUR, fils de Martin et de Marie-Catherine PARIS, de Saint-Maurice-de-Nanterre, diocèse de Paris. BUVETEAU était boulanger dans les magasins du roi à Québec. Son contrat de mariage (Boucault de Godefus, 24 novembre 1736) indique que Charles BUFFETEAU (sic), fils de Jean et de Marie CLERGEAU, venait de Saint-Jean-d’Angély (Saintonge). Jean-Baptiste CHARLOPIN dit SAINTONGE , né en 1704, venu de Saint-Marin, diocèse de Saintes (Saintonge), en qualité de soldat de la compagnie de M. de Lapervanche. Marié à Montréal, le 30 août 1744, à Geneviève LEREAU, fille de Pierre et de Marie-Jeanne-Louise COURTOIS. Jean-Baptiste, que l’on dit fils de Jean-Baptiste CHARLOPIN et de Marie SAINT-ANGE, fut père de quatre enfants. Il était établi à Montréal. André CHARLY dit SAINT-ANGE (appelé parfois SAINT-ONGE) (1633-1688), fils de Nicolas et de Marguerite COURTAUT, de Saint-Gervais de Paris. Arrivé à Montréal vers 1651, cet ancêtre épousa dans cette ville (contrat Lambert Closse, 31 octobre 1654) Marie DUMESNIL, née à La Flèche en 1634 et arrivée avec Maisonneuve en 1654. André est dit boulanger au recensement de 1666. Dans son Histoire de la colonie française, Faillon écrit : " La famille CHARLY était une des plus saintes familles qui se soient dévouées à l’œuvre du Canada ". Sept enfants, dont trois religieuses. Descendance par Jean-Baptiste fils, marchand de Montréal. Cette famille est retournée en France après la conquête. Elle s’est établie à Saumur, en Anjou. Jean CHARPENTIER dit SAINTONGE (1703-1790), perruquier, fils de Gabriel et de Marie CHEVALIER, de Sainte-Radegonde, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Québec, le 5 mars 1737 (contrat Pinguet, 21 février), à Jeanne-Cécile PARENT, veuve d’Olivier HUGRON, fille d’Étienne et de Marie-Thérèse CHEVALIER. Remarié à Québec, le 8 août 1789, à Madeleine DEGRÉS, fille de Raymond et de Madeleine GATIEN. Les deux épouses sont décédées en 1789 et Jean, en avril 1790. Pas de descendance. Philippe CHATIGNON dit LACOUTURE et SAINTONGE , soldat et tailleur d’habits, fils de Léger et de Jeanne CAVILLAC, de Trélissac, diocèse de Périgueux (Périgord). Habitait rue de la Montagne, à Québec. Marié à Québec, le 30 janvier 1741 (contrat Pinguet, 29 janvier), à Louise GIRARD, fille de Jean et de Marie-Madeleine AUMIER. Descendance. Arnault CHAUSSART dit SAINTONGE (1725-1785), menuisier, fils de Jean et de Catherine PANTUREAU, de Juillac-le-Coq, diocèse de Saintes (Angoumois). Marié à Québec, le 1er juin 1750 (contrat Louet fils, 31 mai), à Catherine L’HÉRAUX (1735-1798), fille de Simon et de Catherine DROUIN. Tanguay ne mentionne pas de descendance à ce couple. Pierre CHESNE dit SAINTONGE , tailleur, né en 1654, fils de Jean et d’Anne CLAVELEAU, de Reignac, près de la ville de Barbezieux (Saintonge). Marié à Montréal, le 29 novembre 1676 (contrat Basset, 22 novembre), à Louise-Jeanne BAILLY, fille de François-Jean et de Marie FONTENEAU. Remarié au même endroit, le 9 octobre 1700, à Marie MOITIÉ (fille du roi), née à Saint-Sulpice de Paris, fille de Charles et de Nicole CHAISE et veuve de Jean MAGNAN dit LESPÉRANCE. Sept enfants du premier lit. Pierre CHESNE est dit " notaire de la terre et seigneurie de Longueuil ". On a conservé de lui deux actes rédigés en 1679. Il a vécu à Montréal et à Longueuil. Ses fils Charles et Pierre se sont établis dans la région de Détroit. Eux et leurs fils ont été des interprètes remarquables. Jean-Baptiste CHOTARD dit SAINTONGE (1655-1746), soldat de la compagnie de M. de Lorimier, fils de Bertrand et de Marie CHAINEAU, de Marennes, diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Lachine, le 25 avril 1700 (contrat Pottier, même jour), à Marie-Catherine FORTIN (1675-1703), veuve de Louis PICHARD, fille de Louis et de Catherine GODIN. Second mariage à Montréal, le 7 octobre 1720 (contrat David, 24 octobre), à Marie-Catherine CHARBONNEAU, 18 ans, fille de Jean et D’Isabelle ABOIRE, de Charlesbourg. Deux enfants du premier lit, et cinq du second. Famille de Montréal. Charles-Guillaume COCHERY dit SAINTONGE (1738-1793), fils de Jean-Baptiste-Guilaume et de Marie-Joseph PELLETIER-ANTAYA. Ces derniers s’étaient épousés dans la région de Sorel en 1737 (contrat Delafosse, 30 septembre). Marié à Françoise AUBERT, Charles-Guillaume s’est établi à Québec, où il a été inhumé dans le cimetière des picotés, le 18 septembre 1793, à l’âge de 55 ans. Il était décédé la veille. Michel COUSIN dit SAINTONGE , soldat de M. de Beaucour, né en 1678 et originaire du diocèse de Saintes. L’on connaît son existence par son acte de décès. Il est mort subitement et a été inhumé à Montréal, le 15 avril 1703. Augustin DEFELTEAU dit SAINTONGE , fils d’Augustin et de Renée ANGÉLIUM, de Saint-Pierre de Richelieu, diocèse de Poitiers (Poitou). Marié à Lavaltrie, le 13 octobre 1755, à Marie-Amable COTTU, fille d’Étienne et de Marguerite COULON. De ce couple est né un fils, François, baptisé et inhumé à Lanoraie en 1757. Pas de descendance connue. Nicolas DUBOIS dit SAINTONGE . Ce colon est connu par le contrat de mariage qu’il a passé devant Paul Vachon, le 6 février 1686, avec Anne CHARLAN. Ce mariage n’a pas eu lieu et il est probable que Nicolas est retourné en France. Pierre DURÉ dit SAINTONGE , soldat du détachement de M. de Beaujeu, compagnie de la Belle-Rivière. Tout ce que l’on sait de lui, c’est qu’il a participé au conflit anglo-français sur l’Ohio, en 1755. Jean-Pierre GAMBEAU dit SAINTONGE, né en 1719, soldat de la compagnie de M. Dufiguier, originaire de Tremblé (La Tremblade?), diocèse de Saintes (Saintonge). On l’a retrouvé noyé à Montréal, où il a été inhumé le 28 mai 1737. Jean-Baptiste GAREAU dit Saintonge (1646-1713), fils de Dominique et de Marie PINARD, de La Rochelle (Aunis). Marié à Boucherville, le 2 novembre 1670 (contrat Frérot, 23 octobre), à Anne Talbot, fille d’Eustache et de Marie de LALANDE, de Saint-Maclou de Rouen (Normandie). Jean-Baptiste fut d’abord domestique chez Louis PINARD, à Trois-Rivières, et il est probable qu’il est allé s’établir à Boucherville à la suite de Pierre BOUCHER. Son père, Dominique, était natif de Cognac, en Saintonge, d’où l’origine vraisemblable du surnom. Jean-Baptiste et Anne ont été les parents de quinze enfants. Beaucoup de leurs descendants portent maintenant le nom de SAINTONGE. Jean GRENON dit SAINTONGE . Ce soldat de la compagnie de M. de Lanaudière nous est connu par les Témoignages de la liberté au mariage. Il est natif de Rouffiac, en Saintonge. En février 1759, il est âgé de 23 ans et depuis deux ans et huit mois établi au Canada. Il témoigne en faveur de Jean GUEYRAUD, originaire de Périgueux. Les deux Jean se seraient rencontrés à Bordeaux, d’où ils sont venus en passant par Saint-Martin-de-Ré. GUEYRAUD est demeuré dans la colonie, mais il appert que GRENON est retourné en France. Robert GROSTON dit SAINT-ANGE (appelé parfois SAINTONGE), fils de Jean et de Jeanne REBOURSEAU, de Saint-Jean-de-Châtillon-sur-Seine (Bourgogne). Ce sergent de la compagnie de M. de Noyan s’est marié deux fois : tout d’abord, probablement au Cap-de-la-Madeleine (contrat Normandin, 10 octobre 1688) à Marguerite CREVIER, veuve de Laurent BEAUDET, fille de Nicolas CREVIER-BELLERIVE et de Louise LECOUTRE; à Montréal, le 24 mars 1718, à Élizabeth CHOREL, fille de François et de Marie-Anne AUBUCHON. Huit enfants du premier lit. Robert et ses fils Pierre et Louis ont été des pionniers de l’Illinois. Jacques JACQUENOT dit SAINTONGE , fils de Jean et de Renée GAUVRITE, de Grandjean, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Québec, le 17 février 1721, à Marie OLIVIER, fille de Jean et d’Isabelle RENAULT, et veuve de François LEMOINE. Aucune descendance. Denis JEAN dit SAINTONGE (voir plus haut). Pierre JOLY dit SAINTONGE , fils de Jean et de Marie GIRAUT, de Saint-Pierre, diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Boucherville, le 24 janvier 1713 (contrat Tailhandier, 22 janvier), à Catherine LUSSIER, veuve de Jacques DAVID et fille de Jacques et de Catherine CLÉRICE; deuxième mariage à Sainte-Anne-de-la-Pérade, le 27 novembre 1724, à Marie-Joseph SIONNEAU, fille de Mathurin et de Marie-Anne GUILBAUT. Deux enfants du premier lit et deux autres du second. Cette famille a vécu à Boucherville et à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Plusieurs générations ont porté le surnom de SAINTONGE. Jean-Baptiste LANDIER dit SAINTONGE , fils de Jean-Baptiste et de Marie-Angélique MARTEL, de Montréal. Marié à L’Assomption, le 11 janvier 1780, à Marie-Angélique PANNETON. Dix enfants baptisés à L’Assomption, tous des fils. Il ne semble pas que le surnom ait survécu. Jean LECOQ dit SAINTONGE (1694-1742), fils de Pierre et de Marguerite FOUQUES, de Cognac, diocèse de Saintes (Saintonge). Ce caporal de la compagnie de Pierre Rigaud de Vaudreuil de Cavagnial épousa à Québec, le 10 novembre 1721 (contrat Louet, la veille), Élisabeth DUCHÊNE, fille de Pierre et de Catherine RIVET, de Québec. D’abord établie dans cette ville, cette famille se fixa ensuite à Batiscan. Deux enfants. Le fils, Jean-François, mourut au berceau, mais la fille, Marie-Marguerite, épousa Toussaint d’ALBERT de SAINT-AGNAN, personne fort connu à cette époque. Pas de descendance du nom de SAINTONGE. François LECOURT dit SAINTONGE , personnage qui nous est connu par sa comparution devant le Conseil Souverain de la Nouvelle-France, le 7 avril 1704. En même temps que Simon TRULICE et François GOURNAY, il est accusé d’un vol perpétré chez Martin de LINO, durant la nuit de la Noël précédente. Le trio était toujours emprisonné le 14 juillet suivant. Jean-Baptiste LEGRAND dit SAINTONGE , fils de Pierre et de Jeanne DUFAULT, de Châteauneuf, diocèse de Limoges (Limousin). Marié à Châteauguay, le 27 juillet 1767, à Louise-Angélique MÉTAYER, fille de Jean-Baptiste et de Gertrude HUYET. Le surnom de SAINTONGE lui vient peut-être de son épouse, car les MÉTAYER le portaient. François LETARD dit SAINTONGE , sergent de la compagnie de M. de Villiers, fils de Jean et de Catherine COURAUD, de Saint-Maur (?), diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Boucherville, le 9 février 1699 (contrat Adhémar, 26 janvier), à Marie-Marthe HÉROU, fille de Jean et de Jeanne PÉPIN, de Trois-Rivières. Deuxième mariage à Saint-François-du-Lac, le 9 février 1718 (contrat Tailhandier, la veille), à Madeleine VANASSE, veuve de François PILOT. Famille de Boucherville. Quatre enfants du premier lit. Sauf exception, les descendants de François sont à présent des SAINTONGE. Jean LOUBAT dit SAINTONGE , fils d’André et de Pérette CADDET, de Saint-Benoît, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié (contrat Duquet, 7 octobre 1669) à Françoise DUPRÉ, fille de Simon et de Désirée PINTIER, du diocèse de Mans (Maine). Lors de son mariage, Jean était déjà le père d’Ignace, baptisé à Sillery en 1668 (le nom de la mère n’est pas mentionné, mais il est certain qu’il ne s’agit pas de Françoise DUPRÉ). Quelques actes de Romain BECQUET mentionnent le surnom de SAINTONGE. Jean LUCAS dit SAINTONGE , né vers 1712, fils de Pierre et de Marie GAILLARD, de Saintes (Saintonge). Ce charpentier était établi à Louisbourg. Le 20 janvier 1728, il y épousait Marie MÉNARD, fille de François et de Marie LE TOURNEUR, de Plaisance. Jean MARTIN dit SAINTONGE , volontaire au service des Récollets à Montréal. Né en 1673 et originaire de Saint-Palen (Saint-Palais-sur-Mer?), en Saintonge, ce colon a été inhumé à Montréal, le 18 juillet 1703. Mathurin MARTINEAU dit SAINTONGE , venu de Saint-Fraigne, diocèse de Poitiers (Poitou). Premier mariage vers 1688, dans la région de Lotbinière, à Anne HÉBERT, fille de Michel HÉBERT dit LAVERDURE et d’Anne GALAIS. Deuxième mariage à Sainte-Anne-de-Beaupré, le 16 juillet 1690, à Marie-Madeleine Fiset, veuve de Michel BOULINOT dit SAINTONGE, et fille de François-Abraham FISET et de Denyse SAVARD. Sept enfants. Famille établie à Lorette. Descendance du nom de MARTINEAU et du surnom de SAINTONGE. Louis MÉNARD dit SAINTONGE (1668-1761), cordonnier, fils de Jean et de Marthe MOULIZE, de Saint-Pierre, diocèse de Saintes (Saintonge). Ce soldat de la compagnie de M. de Montigny s’est marié trois fois à Montréal : tout d’abord, le 27 novembre 1712, à Geneviève HANDGRAVE, fille de Pierre et de Marie GUERTIN (un enfant); ensuite, le 22 avril 1715, à Marie-Anne GOURNAY, fille de Guillaume et de Catherine JETTÉ (un enfant); enfin, le 31 mai 1719, à Ursule DEMERS dit DESSERMONT, fille de Charles et d’Élisabeth PAPIN (huit enfants). Pas de descendance du nom de SAINTONGE. Pierre MÉNARD dit SAINTONGE , né en 1636 et marié vers 1670 à Marguerite DESHAYES, fille du roi. Ce mariage eut peut-être lieu au Cap-de-la-Madeleine, où l’ancêtre était établi dès 1664. Pierre s’est fait concéder une terre dans la seigneurie de Saint-Ours en 1673. Il y exerça la profession de notaire. Lui et Marguerite sont les parents de sept enfants. Descendance. Pierre MÉTAYER dit SAINTONGE , originaire de Le Neubourg, diocèse d’Évreux, en Normandie. Premier mariage, vers 1703, à Marie-Madeleine PINGUET (un fils décédé au berceau); deuxième mariage (contrat La Cetière, 14 mai 1704) à Geneviève LEDUC (cinq enfants). Celle-ci était veuve en 1712. Le 16 janvier 1716 (contrat La Cetière, la veille), elle épousait Joseph ROBERGE. Geneviève vivait encore en 1744, mais elle n’était plus en 1748. Elle et Pierre ont une descendance portant les noms de MÉTAYER, MÉTILLY, MÉTIGNY et SAINTONGE. Pierre MÉTAYER était tailleur d’habits. René MOREAU dit SAINTONGE , caporal, inhumé à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 19 août 1717. Jean PATURO dit SAINTONGE , né en 1670. Les registres de l’Hôtel-Dieu de Québec révèlent l’existence de ce personnage originaire de la ville de Vannes, au Morbihan. Il a été hospitalisé le 27 décembre 1706, pour une période de quatre jours. Jacques PAYAN dit SAINTONGE , fils de François Payan, cordonnier de Sainte-Colombe, en Saintonge, et de Madeleine Cantin. Marié à Québec, le 3 février 1699 (contrat Genaple, la veille), à Louise MORIN, fille de Pierre et de Catherine LEMESLÉ (trois enfants); remarié à Sainte-Foy, le 16 octobre 1710 (contrat Dubreuil, 6 octobre), à Marguerite SÉDILLOT dit MONTREUIL, fille de Jean et de Marie de la HOGUE (neuf enfants). Descendance du nom de PAYANT, SAINTONGE, MONTCALM et MICHAUD. Les SAINTONGE issus de cette famille sont nombreux. Comme son père, Jacques a été cordonnier. Denys PÉLISSIER dit SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. Le Verrier. Né en 1730, il est le fils de Denis et de Marie LESERRE, de Saint-Pierre de Royan, diocèse de Saintes (Saintonge). Marié à Québec, le 14 février 1757, à Marie-Thérèse LE BŒUF, fille de Jean-Baptiste et d’Ursule DURET. Deux enfants. Famille établie à Québec. Jean-Baptiste PHILIPPE dit Saintonge , fils de Jean et de Marguerite BORDETTE, de la paroisse de Saint-Relais (?), diocèse de Saintes. Ce soldat du détachement de la marine épousa (contrat Michon, 7 novembre 1722) Madeleine BOIRY, fille de Charles et de Marie GALBRUN, de Cap-Saint-Ignace. Cette famille vivait dans la région de Montmagny. Jean POTTE dit SAINTONGE , soldat du détachement de la Belle-Rivière. Il a pris part au conflit anglo-français en Ohio, en 1755. René RABIS dit SAINTONGE , originaire de Cognac, en Saintonge. Il a été inhumé à l’Hôtel-Dieu de Québec, le 9 décembre 1689, à l’âge de 40 ans. Luc RAFIN dit SAINTONGE , soldat de la compagnie de M. Delamotte. On signale sa présence à Montréal, le 9 juin 1706. Jean ROUDIER dit SAINTONGE (1698-1749), navigateur, fils de Jean et de Marie-Anne CHOUETTE, de Rétau, diocèse de Saintes (Saintonge). Premier mariage à Québec, le 24 avril 1729, à Marie-Catherine BERNARD, fille d’Hilaire et de Madeleine Voyer (un fils); deuxième mariage à Charlesbourg, le 7 novembre 1735, à Marie-Joseph PRESSEAU, fille de Jean PRÉJEAN dit PRESSEAU et de Marie-Angélique HUPPÉ dit LAGROIX (contrat Duprac, la veille) (six enfants). L’ancêtre était veuf de Marie-Joseph lorsqu’il mourut accidentellement en se noyant dans le Saint-Laurent, en 1749. Descendance portant le nom de ROUTIER, ROUTHIER ou SAINTONGE. François SAINTON dit CARTEREL (appelé aussi SAINTONGE), fils de Jacques et de Marie ?, marié à Trois-Rivières, le 23 janvier 1726 (mariage célébré par Mgr de Saint-Vallier), à Marie-Catherine DESBOIS (trois enfants). Cette famille était établie à Batiscan, où elle est connue sous le nom de SAINTONGE. D’autres familles SAINTON se sont établies en Gaspésie à la fin du XVIIIe siècle. Elles portent maintenant le nom de SAINTONGE. Hubert SAINTONGE , né en 1680. Ce sergent a été inhumé à l’Hôpital Général de Montréal, le 1er janvier 1757. Jérôme SAINTONGE dit SAINTONGE (sic), tambour de M. Devilliers. Il appartenait à la première brigade du régiment de la Belle-Rivière, qui combattit les Anglais dans la vallée de l’Ohio, entre 1745 et 1756. Joseph SAINTONGE est la souche de plusieurs familles SAINTONGE qui habitent la région de Granby. Premier mariage à Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville, le 28 janvier 1817, à Angélique DAGNEAU-LAPRISE (cet acte ne mentionne pas le nom de ses parents, mais son contrat de mariage indique qu’il est le fils naturel d’Angélique ARPIN). Angélique DAGNEAU était la veuve de Michel PRIVÉ; deuxième mariage, à Saint-Hyacinthe, le 1er septembre 1819, à Josephte BOUVIER, veuve de Louis BERGERON (au moins trois enfants); troisième mariage, à Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville, à Hélène JOURDAIN-LAFRANCE, veuve de Pierre LEDOUX (au moins trois autres enfants). Jean TONDU dit SAINTONGE , fils de Pierre et de Marie FOUCHER, de Chassors, diocèse de Saintes (Angoumois). Marié à Québec, le 22 février 1751 (contrat Louet fils, 14 février), à Marie-Angélique MARTINET, fille d’Antoine et de Marie-Suzanne BELLEAU. Ce charpentier avait 24 ans lors de son mariage et son épouse est dite mineure âgée de 20 ans. Le dénombrement de la seigneurie de Saint-Sulpice, en 1781, indique que cette famille y habitait, rue Notre-Dame. Ce couple a eu au moins quatre enfants et sa descendance porte maintenant le nom de SAINTONGE. Conclusion Cet article n’est qu’une amorce à une étude beaucoup plus poussée qui aboutira vraisemblablement, dans un avenir plus ou moins lointain (si Dieu me prête vie), à la publication d’une brochure sur les familles SAINTONGE d’Amérique. Des correspondants des États-Unis et des autres provinces canadiennes m’ont fait connaître des ramifications insoupçonnées. Des points restent à élucider. La recherche doit donc se poursuivre, mais pour combien de temps encore? En généalogie, il ne faut rien précipiter. Je conclurai en citant ce vieux proverbe italien : À savoir attendre, il y a tout à gagner! Jacques Saintonge BIBLIOGRAPHIE Cyprien Tanguay Dictionnaire généalogique des familles canadiennes J.-Arthur Leboeuf Complément au Dictionnaire généalogique Tanguay P.U.L. Dictionnaire biographique du Canada Leland Nouvelle encyclopédie du monde A.N.Q. Inventaires des greffes des notaires du régime français Pierre-Georges Roy Rapport de l’Archiviste de la province de Québec Pierre-Georges Roy La famille Charly Saint-Ange Benoît Pontbriand Répertoire des mariages de Québec 1750-1800 Lucien Rivest Répertoire des mariages du comté de L’Assomption Benjamin Sulte Histoire des Canadiens français Silvio Dumas Les filles du roi en Nouvelle-France Marcel Trudel L’esclavage au Canada français Archange Godbout Nos ancêtres au XVIIe siècle Anonyme Histoire des Ursulines des Trois-Rivières Fernand Grenier Papiers Contrecoeur et autres documents concernant le conflit anglo- Français sur l’Ohio de 1745 à 1756 Législature de Québec Jugements et délibérations du Conseil Souverain de la Nouvelle-France Bona Arsenault Histoire et généalogie des Acadiens P.-E. Lamarre Familles de Maria et leur généalogie Victor Tremblay Notes sur les Saintonge du Saguenay Gérard Lebel et Jacques Saintonge Nos Ancêtres (trente volumes publiés à ce jour)

References
  1. Ancestry Family Trees. (Name: Online publication - Provo, UT, USA: The Generations Network. Original data: Family Tree files submitted by Ancestry members.;)
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  2. Ancestry.com. Recueil de généalogies des comtés de Beauce, Dorchester, Frontenac, 1625-1946. (Name: Online publication - Provo, UT: The Generations Network, Inc., 2005.Original data - Talbot, Eloi Gérard,. Recueil de généalogies des comtés de Beauce, Dorchester, Frontenac, 1625-1946. Beauceville, P.Q.: Collège du Sacré-Coeur, 1949-1955.Original data: Tal;).

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