Person:Albert Balleur (1)

Grâce à la mise en ligne des registres (antérieurs à 100 ans, ... durée légale !) assez systématique depuis les années 2011, il est plus facile de tenter de dénicher quelques pistes ! Serait-ce lui "Albert Louis Balleur" qui apparaît dans la Table Décennale des décès à Wavignies (période 1923-1932), à la date du 7 mars 1925 ? ---> http://ressources.archives.oise.fr/ark:/44803/gce5c42fa3ac7dba29c7b29324c770efb/e52616014fcbb910f9c7c28e87708c9d/11/YWQ2MF80ZXAxMDAwXzEyXzM0NC5qcGc= (vue n° 11, à droite). Hélas, les registres NMD "récents" ne sont pas toujours pas consultables en ligne en juillet 2021. Il va falloir contacter la mairie ou se déplacer ... tout en justifiant du lien direct de parenté pour accéder à ce document ! Cela est d'autant plus compliqué depuis février/mars 2020 à cause de la pandémie (Covid) ! Par ailleurs, la consultation du recensement de 1921 reste infructueuse ... et pourtant il y a bien l'un de ses fils qui y réside alors.

1. ↑
   vue n° 2, à droite.

   Recensement 1911 : L'Échelle-Saint-Aurin ► consultable en ligne sur le site des Archives Départementales → cote 6M263
   La dernière page indique que la liste a été "arrêtée" le 31 mars 1911.

2. ↑
   vue n° 2, à droite.

   Recensement 1906 : L'Échelle-Saint-Aurin ► consultable en ligne sur le site des Archives Départementales → cote 6M263
   La dernière page indique que la liste a été "arrêtée" le 30 mars 1906.

3. ↑ ^3.0 3.1
   vue n° 3, en haut à gauche.

   Recensement 1872 : L'Échelle-Saint-Aurin ► consultable en ligne sur le site des Archives Départementales → cote 6M263
   La dernière page indique que la liste a été "arrêtée" le 14 mai 1872.

4. ↑ ^4.0 4.1 Selon son acte de mariage, et les actes de naissance de ses filles, en décembre 1883 et août 1885.
5. ↑ Selon le recensement de 1911.
6. ↑ Sa trace a été perdue à partir de 1916, le village ayant été évacué puis totalement détruit lors des combats et toute la famille ayant été dispersée (vers l'Ouest, dans la région d'Amiens pour certains, et vers le Sud, dans l'Oise, pour d'autres). De rares récits familiaux très très vagues (et impossibles à confirmer) ont évoqué la découverte par lui d'un nombre important de soldats tués qui l'aurait totalement bouleversé et sans doute "perturbé". Quelques membres de la famille ont supposé dans les années 1980-1990 (mais sans l'appui d'aucun récit authentique ou du moindre document) que, suite à cet événement, il aurait pu être hospitalisé, voire aurait pu terminer ses jours dans un "hospice".
   ♦ ♦ Des recherches menées par Marc Roussel entre 1990 et 1993, pour la période 1916-1923, sur les registres conservés localement dans les mairies de L'Échelle-Saint-Aurin, Moreuil, Grandvilliers, Crévecoeur-le-Grand et Crévecoeur-le-Petit ... n'ont rien donné ! Il faudrait envisager de consulter ceux de Roye, Montdidier et de bien d'autres localités jusqu'à proximité de Beauvais.
   ♦ ♦ Albert ayant vécu en 1911 (selon le recensement) avec son fils Lucien, on peut supposer que tous deux aient "émigré" ensemble dans l'Orne, pour fuir les dangers et les ravages du front. Mais les recherches réalisées en parallèle, à la même époque (ou même peut-être quelques années avant, soit entre 1987 et 1990) par Thérèse Roussel n'ont pas davantage atténué le mystère. Celle-ci avait en particulier contacté dans l'Orne les descendants de ce Lucien (le dernier fils de la fratrie).
7. ↑ A priori, aucun acte "facilement accessible" ne mentionne cette profession de scieur de long ! Seuls les récits familiaux évoquent cette activité particulièrement pénible. En effet, les scieurs de long travaillaient par deux, l'un en haut (sur le tronc ou sur une estrade spéciale appelée "chèvre"), et l'autre en bas (... qui recevait sans arrêt dans le visage les petits copeaux ou sciures que dégageait leur grand et long outil, le "passant").
   ---> voir ces documents datant des années 1900 (en France, mais pas en Picardie) : photo 1 et en Estonie photo 2