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Victor Léopold Fritel
b.6 Oct 1858 [Butte Montmartre] - Paris 18e, Île-de-France
d.28 Jan 1927 [avenue de la Grande Armée] - Paris 7e, Île-de-France
Family tree▼ (edit)
m. 19 Sep 1857
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m. 27 Jan 1887
Facts and Events
Fils unique, au décès de son père, un acte du 25 aout 1871 nomme tuteur de Victor Léopold un M Jules Alexandre Miette, employé rue de la Chapelle "à cause de l'opposition d'interet existant entre lui-même et Joseph Thaurin, son grand-père" C'est le seul et unique héritier de son père et par conséquence un des héritiers de sa grand-mère paternelle (Victoire Besnier décédée 2 ans plus tôt) elle-même seule et unique héritière de ses parents, sa mère a l'usufruit. Un jugement du tribunal d'instance de Versailles permet le 13 1874 de régler la sucession de sa grand-mère Victoire Besnier. LA GRANDE-PINTE à Meulan La Grande-Pinte sera vendue en 1883 à son cousin Pascal Auguste QUESNEL
GAILLON Achète la propriétée de Gaillon le 23 mai 1909 (5 hectares 25 ares 51 centiares appartenant aux soeurs Lebas) et 7 aout 1910 (parcelles des couples Rayer-Langlois & Fleury-Knobel) devant M° Grison notaire à Meulan. Le 13 février 1910 il est autorisé par la mairié à ouvrir une porte charretière sur la place communale de Gaillon entre la porte de l'église et le batiment de M Philippe Lainé afin d'accéder �� sa propriété. D'après la propriétaire actuelle la maison au 2bis rue du point du jour aurait été modifiée en 1913 d'après un plan d'architecte en sa possession. La rue du point du jour existe toujours à Gaillon. Les photos familiales montrent une autre batisse blanche entourée de 2 tourelles suspendues aux coins qui pourrait etre le batiment avant agrandissement en 1913.
RANELAGH Le terrain du 67 rue du Ranelagh provient du domaine de Boulainvilliers appartenant à Monsieur de Maupeou connu sous le nom de Park et Square Boulainvilliers et divisé en 22 lots traversés par une avenue intérieure qui réunit deux squares l'un et l'autre dits Square Boulainvilliers et Square Valentinois. La vente des lots du Square Boulainvilliers par Mr de Maupon comportait la servitude suivante : l'acquéreur "Mlle Mouzerel s'interdit à toujours à titre de servitudes imposées au terrain qui forme l'objet de la présente vente en faveur des autres propriétés du Park et Square Boulainvilliers de pouvoir sous aucun prétexte vendre tout ou partie dudit terrain, ou des constructions qui seraient élevées par la suite pour des usines ou établissements industriels à des gens exerçant le commerce de marchands de vins, eau de vie, restaurateurs, traiteurs, charcutiers, bouchers, nourrisseurs, à tous autres individus tenant guinguettes et bals publics, exerçant en état bruyant ou répandant des odeurs soit désagréables, soit malsaines ou encore à des femmes de mauvaise vie, enfin à toutes personnes exerçant un genre de commerce quelconque, en boutique de sorte que ledit terrain et constructions ne pourront jamais être occupés que par des artistes, gens de bureaux, commis, employés, rentiers, propriétaires ou autres gens tranquilles. <p>Le domaine de Boulainvilliers avait été acquis par Mr de Maupeou à la Banque Roëhn & Cie. La banque avait acquis le terrain de la famille Cabal (Jean François Joseph et ses enfants Joseph Josse et Anne Marie Joséphine) le 10 mars 1825 pour 1 million. Mais la banque est poursuivie par ses créanciers et le domaine de Boulainvilliers est alors mis aux enchères le 5 novembre 1835 par la Baronne Feutrier née Cabal. Mr Maupeou acquiert deux lot conjointement avec Jean Charles Dosseur pour 31.400 francs chacuns. A noter que Charles Louis Constant Camus achète également un lot lors de ces enchères. Le réglement de l'enchère est ponctué de nombreuses contestations qui sont relatées dans l'acte de vente à Mlle Mouzerel. <p>Jeanne Mouzerel acquiert le lot n°11 de 1138,62m² le 26 juillet 1838 au prix de 9.000 francs. Elle agit en temps que prète-nom de Mr Tempier qui s'engage à payer le prix d'achat selon un acte du 26 juillet 1838 ! Mais au décès de Mlle Mouzerel, c'est sa soeur Mme Louise Jeanne Marie Mouzerel veuve Dugrais qui hérite du terrain. Les précédents propriétaires du terrain acquis par Mlle Mouzerel sont rappellés dans un acte de 1838 : Marie Armande Canton veuve de Louis Guillaume de Fontaine; Gabriel Bernard de Rieux (18 mars 1739); Aimé Gabriel Henri Bernard de Boulainvilliers (hérite du précédent son père); Jean Lis de Meulemuster (7 fructidor an III); Blaise Tripier (12 brumaire an IV); Nicolas Séraphin Delorme (7 fructidor an III); Anne Marie Josephine Tanlier femme de Jean François Joseph Cabal (7 fructidor an III et 11 brumaire an IV); Anne Marie Joséphine Cabal femme de Alexandre Jean Feutrier; Joseph Josse Cabal; Jean François Joseph Cabal; Auguste Roëhn et Cie; Antoine Victor de Maupeou. <p>Le 11 aout 1845 Mr Georges François Tempier achète un terrain de 112 m² dans le domaine de Boulainvilliers à Charles Louis Constant Camus, Pr de mathématiques et Mme Thérèse Aglaé Cuvellier son épouse pour 1.032 francs. Ce bout de terrain provenait d'une plus grande acquisition faite par Mr et Mme Camus à Mr Antoine Charles Victor de Maupeou le 13 février 1841 moyennant 10.200 francs. Après le décès de Mr Tempier le 17 octobre 1857, sa veuve Aimée Elisabeth Marguerite Buron et sa fille Thérèse Elisabeth Viollet-le-Duc vont également acquerir de Mme Louise Jeanne Marie Mouzerel (veuve Dugrais) une 2° portion de terrain de 1139,62 m² allant de la rue du Ranelagh au square moyennant 18.000 francs le 1 mars 1858. Mr et Mme Tempier qui étaient auparavant locataires du terrain avaient fait établir des constructions. <p>Mme Viollet-le-Duc (née Tempier, veuve de Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc) vend le terrain à Victor Elloy architecte & Prosper Désiré Delamotte tapissier le 2 juin 1882 au prix de 92.262 francs et 80 centimes dont une partie comptant (20.000) et l'autre à terme. Il existait plusieurs batiment au 67, le corps principal comprenait premier étage et combles. Delamotte abandonne ensuite le terrain à Elloy qui était le seul à rembourser Mme Tempier moyennant une soulte de 10.130 francs et 11 centimes, acte sous signature privée du 26 juillet 1884. On retrouve ensuite la vente de Victor Eloy architecte et Marie Estelle Cuvellier son épouse à Mr Walwein le 7 novembre 1891 pour 95.000 francs comptant. Albert Walwein va séparer le terrain en deux lots pour les vendre séparement, les deux lots seront réunis par Victor plus tard. <p>Pour le 67 de la rue du Ranelagh, l'alignement de l'immeuble sur la rue du Ranelagh est approuvé le 25 septembre 1883. La facade sur rue porte la date de 1893 et est signée par A. Walwein architecte, il signe 2 autres immeubles dans la rue du Ranelagh au 42 et 44. Le 67 est vendu par Albert Walwein à la vicomtesse de Flers le 22 février 1897 au prix de 475.000 francs, l'acte de vente décrit un immeuble de 6 étage établi sur un terrain de 745m² et bordé à droite par le Lycée Molière. <p>Marthe Henriette Elise Nathalie Vitali Vicomtesse de Flers épouse de Adrien Maximilien de la Motte-Ango Vicomte de Flers vend le premier corps de batiment sur rue et la cour (745 m2) le 30 juin 1913 à Victor Léopold Fritel ®72 Le terrain sur le quel sera édifié le deuxième batiment (525 m2) sis au rond point du hameau de Boulainvilliers n°27 est acquis par Victor Leopold Fritel de Albert Walwein architecte et Hélène Marie Joséphine Laye son épouse le 10 décembre 1913 au prix de 37.500 francs ®71. Le terrain à une facade de 4m55 coté rond-point et 25m89 de l'autre coté (Fritel). <p>C'est Victor Léopold qui fait construire le deuxième batiment au 27 du hameau de Boulainvilliers en 1921. L'autorisation de construction est déposée à la mairie de Paris en 1914, les architectes sont Lemaire et Leclerc 5 rue d'Alsace. MARIAGE Le mariage date du 27/01/1887 avec pour témoins Louis Ravane, 65 ans, rentier à Meulan; Edouard Fritel, 52 ans, marchand de beurre, 12 rue Montmartre oncle de l'époux: Jean Maron, 69 ans, émailleur, 210 rue Saint-Maur, oncle de l'épouse; Emile Plet, 39 ans, artiste dramatique, Asnière, cousin de l'épouse. C'est lors de son mariage qu'il légitime ses deux enfants nés en 1883 et 1885. Cependant, certains actes notariés postérieurs situent le mariage à la date du 7 janvier 1881, surement plus "convenable", comme l'inventaire du décès de Victor Paul FRITEL fait par Jérome Gastaldi Notaire. Acte de notoriété dressé à défaut d'inventaire après le décès de Victor Léopold par Maître Grison notaire à Meulan le 20 juin 1927. SOCIETE TETREL / HUREL / VEUVE FRITEL / FRITEL & HUREL / HUREL & FRITEL / Pierre HUREL En 1879, Edmond Hurel s’associe avec Mme Tetrel et crée un atelier de broderie du nom de « TETREL & Cie ». Jeanne Hurel, la nièce d’Edmond Hurel entre dans l’entreprise Tetrel et épouse Albert Hurel. Mme Tetrel se retire et en 1885, la société s’appelle « Société HUREL ». Edmond Hurel vend ses parts à Mme Fritel et la société change à nouveau de nom en 1900 et s’appelle société “Veuve FRITEL”. En 1910, Victor, le fils de Léopold entre dans l’affaire, la société s’appelle alors « Société FRITEL ». En 1918, Victor Fritel fait rentrer dans la société son fils Paul. Mme Albert Hurel directrice de la société fait rentrer son fils Pierre Hurel, puis son second fils Raymond Hurel. En 1919, Paul Fritel et Pierre Hurel s’associent et la société devient " FRITEL & HUREL ". En 1922, elle change de nom et s’appelle " HUREL & FRITEL ". En 1932, Paul Fritel se retire et la société se nomme « Société Pierre Hurel & Cie ". Victor FRITEL fait passer plusieurs annonces dans Le Petit Parisien pour le 73 de la rue de Richelieu Le 10 octobre 1899 pour de bonnes ouvrières brodeuses Le 21 aout 1900 pour des ouvrières pour broderie Le 25 septembre 1900 pour des mécaniciennes en broderie machine Cornély et Bonnax Le 29 aout 1902 pour des ouvrières brodeuses Passé et fantaisie Le 23 janvier 1906 pour des jeunes filles p. trav. fac. Le 24 aout 1906 pour des ouvrières brodeuses Passé et fantaisie Le 4 mai 1909 pour des lingères Le 14 mai 1909 pour des brodeuses à la main et des apprêteuses-découpeuses en broderie pour son atelier du 73 de la rue Richelieu Le 28 mai 1909 pour de bonnes mécaniciennes à la machine Cornely, pour l'atelier V. Fritel 73 rue de Richelieu Le 3 juillet 1934 pour une jeune fille débutant dans les affaires et sachant l'anglais References
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