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Pierre Ouimet-Gilbert
b.18 Jun 1683 Île d'Orléans (Ste-Famille), QC, Canada
d.15 Sep 1757 Montréal, QC, Canada
Family tree▼ (edit)
m. 4 Jan 1716
Facts and Events
_BIRN: Pierre Hoüimet Date: 18 JUN 1683 Source: Page: 3 de 5 Note: Ste-Famille, Ile-d'Orléans > 1683 Date: 25 AUG 1724 Date: 3 MAY 1729 Date: 19 FEB 1748 Date: FROM 14 FEB 1752 TO 10 APR 1777 Pierre Houymet: Ancêtre de la majorité des descendants Pierre est le dernier et neuvième enfant de Jean Houymet et de Renée Gagnon, nos ancêtres. Il naît le 18 juin 1683 à la paroisse Sainte-Famille de l'Ile d'Orléans et sera baptisé le lendemain. Cet enfant était en bonne santé et il vécut à la grande satisfaction de ses parents. Un cinquième fils, Pierre, était né le 3 novembre 1681 et baptisé le lendemain mais devait décéder le 16 novembre 1681. Au moment de la naissance de leur dernier fils, Jean était agé de 49 ans et Renée de 40. À 33 ans Pierre passe un contrat de mariage devant le notaire Verreau avec Marguerite Brault dit Pomminville (19 ans) fille d'Henri et Ursule Bolduc. Dans ce contrat nous pouvons, entre autres, lire ceci: "fait et passé audit beaupré avant midy en la maison du di Louis Bolduc le quatrième janvier mil sept cent seize" Nous ne trouvons rien pour ce qui est du mariage à l'Eglise mais dans l'acte du notaire Verreau il est dit ceci: "faire et célébrer et solemniser en face de notre mère Ste-Eglise et sous la lisance decelle le plutos que faire ce pourra" Selon une hypothèse Pierre et Marguerite se seraient épousés à Lauzon et le certificat de mariage devrait être aux registres de St-Joseph de Lévis. Malheureusement, pour une raison quelconque, les registres de Lévis sont muets de décembre 1715 à novembre 1716. Pierre et Marguerite engendrèrent douze enfants, soit huit fils et quatre filles. Tous leurs enfants se marièrent à l'exception d'une fille qui décède cinq jours après sa naissance. Pas moins de sept fils auront une descendance: Louis naît le 4 octobre 1717 et sera baptisé le même jour à Ste-Anne-de-Beaupré. Il épousera Marie-Catherine Fortin, fille de Marin-Charles Fortin dit Lafortune et Marie-Catherine Barbeau, le 16 octobre 1741 à la paroisse de La Visitation du Sault-au-Récollet. Louis et Catherine engendrèrent (au moins) deux enfants dont un fils qui assura la descendance du nom. Marie-Josephe voit le jour le 4 juin 1721 et sera baptisée le même jour à la paroisse Notre-Dame-de-Montréal. Elle décède cinq jours plus tard, soit le 9 juin. Pierre (Joseph sur l'acte de baptême) est né le 5 octobre 1722 et est baptisé le même jour à la paroisse Notre-Dame de Montréal. Il épousera Marie-Angélique Girard, fille de François Girard et Marie Lachaîne, le 28 octobre 1748 à la paroisse de Notre-Dame de Montréal. Pierre et Marie engendrèrent au moins quatre enfants dont deux fils qui assurèrent la descendance du nom. Marie-Louise naît le 25 août 1724 et sera baptisée le même jour à la paroisse de St-Laurent, Montréal. Elle épousera , en première noce, François Lunegand dit Beaurosier, fils de Bertrand Lunegand et Françoise Goiselou, le 19 février 1748 à la paroisse Notre-Dame de Montréal. François Lunegand dit Beaurosier est originaire de St-Jean, diocèse de Tréguier, Basse-Bretagne, et il est soldat de la compagnie de M. Destours. Veuve, Marie-Louise épouse en deuxième noce, Jean Besse-Francoeur, fils d'Antoine Besse et de Marie-Anne Assert (Lessard), le 14 août 1763 à St-Antoine-de-Longueuil. Jean-Louis naît le 10 juin 1726 et sera baptisé le même jour à la paroisse de St-Laurent, Montréal. Il épousera, en première noce, Marie Sire (Syre), fille de Michel Sire et de Marie Chartrand, le 16 juin 1749 à la paroisse de St-Vincent-de-Paul, Ile-Jésus. Veuf, il épouse, en deuxième noce, Marie-Agathe Thibault, fille d'Etienne Thibault et de Marguerite Chalifour, le 24 octobre 1796, à la paroisse La Visitation du Sault-au-Récollet, Montréal. Jean-Louis et Marie engendrèrent au moins cinq enfants dont un fils qui assura la descendance du nom. Du second mariage de Jean-Louis il n'y a aucune postérité. François voit le jour le 4 février 1728 et sera baptisé le lendemain à la paroisse St-Laurent de Montréal. Il épousera Marie-Gabrielle Gratton, fille de Joseph Graton et de Marguerite Filion, le 14 février 1752 à St-Louis-de-Terrebonne. François et Marie-Gabrielle engendrèrent au moins neuf enfants dont cinq fils qui assurèrent la descendance du nom. Ignace est né et baptisé le 3 juin 1729 à la paroisse de St-Laurent, Montréal. Il épousera Marie-Amable Piedalue, fille de Julien Piedalue et Françoise Aubry, le 18 février 1754 à la paroisse de St-Antoine-de-Longueuil. Ignace et Marie-Amable engendrèrent au moins neuf enfants dont cinq fils qui assurèrent la descendance du nom. Marie-Agathe naît le 4 avril 1731 et sera baptisée le surlendemain à la paroisse St-Laurent, Montréal. Elle épousera Jean Rousseau dit Ladouceur, fils de Jean Rousseau et de Jeanne Tabor, le 18 août 1749 au Fort St-Frédéric (situé près de Crown Point dans l'état de New York). Jacques voit le jour le 21 août 1732 et sera baptisé le même jour à la paroisse St-Joseph de la Rivière-des-Prairies. Il épousera Josette Sire, fille de Michel Sire et de Marie Chartrand, le 10 février 1755 à la paroisse de St-Vincent-de-Paul, Ile-Jésus. Il décède le 21 septembre 1756. Aucune postérité. Marie-Josephe est née le 21 juin 1734 et baptisée le lendemain à la paroisse de St-Joseph de la Rivière-des-Prairies. Elle épousera Jacques Bernard dit Larivière, fils de Jacques Bernard et de Marie-Charlotte Durat, le 22 avril 1754 à la paroisse de Notre-Dame de Montréal. Jean-Cyprien naît le 27 septembre 1736 et sera baptisé le surlendemain à la paroisse de La Visitation du Sault-au-Récollet de Montréal. Il épousera, en première noce, Marie-Josepthe Cire, fille de Jean Cire et Josette Rose, le 13 février 1764 à la paroisse de St-Vincent-Paul, Ile-Jésus. Veuf, Jean-Cyprien épouse, en deuxième noce, Marie-Anne Aubin dit Sanscartier, fille de Jean-Baptiste Aubin et d'Anne Clermont, le 24 janvier 1780 à la paroisse de St-Martin de l'Ile-Jésus. Veuf de nouveau, il épousera en troisième noce, Marie-Geneviève Delinelle, veuve de Joseph Vanier le 20 février 1797 à la paroisse de La Visitation du Sault-au-Récollet. Jean-Cyprien et Marie-Josette engendrèrent au moins cinq enfants dont deux fils qui assurèrent la descendance du nom. Jean-Cyprien et Marie-Anne engendrèrent au moins trois enfants dont un fils qui assura la descendance du nom. De son troisième mariage, il n'y aura aucune postérité. Michel naît le 9 juillet 1738 et sera baptisé le même jour à la paroisse de La Visitation du Sault-au-Récollet. Il épousera en première noce Marie Sénécal, fille de Pierre Sénécal et de Suzanne Bourdeau, le 4 mai 1767 à la paroisse de Notre-Dame-de-Laprairie. Veuf, il épousera en deuxième noce Marthe Gosselin, fille de Gabriel Gosselin et de Geneviève Crépeau, le 7 janvier 1772 à la paroisse de Notre-Dame de Montréal. Veuf de nouveau, il épousera en troisième noce Marie-Josephte Hubert dit Lacroix, fille de Jacques Hubert et de Marie-Josephte Roy, le 1er mai 1791 à Laprairie. Michel et Marie Sénécal n'eurent aucune postérité. Michel et Marthe Gosselin engendrèrent au moins trois enfants dont deux fils qui assurèrent la descendance du nom. Michel et Marie-Josephte engendrèrent au moins huit enfants dont cinq fils qui assurèrent la descendance du nom. La très nombreuse descendance des fils de Pierre et de Marguerite Brault dit Pomminville s'est propagée comme suit: la descendance de Louis, Pierre, Jean-Louis, François et Jean-Cyprien s'est surtout propagée sur la rive nord de Montréal, dans les basses Laurentides et dans les Laurentides alors que la descendance d'Ignace et de Michel s'est surtout propagée sur la rive sud de Montréal et en Estrie. Plusieurs ont émigré aux Etats-Unis. On retrouve aujourd'hui leurs descendants partout en Amérique du Nord. Par la liste des baptêmes de leurs enfants, on peut suivre le cheminement de Pierre et de Marguerite Brault dit Pomminville. D'abord le mariage à Beaupré en 1716 et le baptême de leur premier enfant, Louis, à Ste-Anne de Beaupré en 1717. A partir de 1721, les enfants sont baptisés dans la région de Montréal. Déjà, le 31 mai 1720, Pierre s'engage comme fermier pour Paul Bouchard à Pointe-St-Charles. Dans l'acte il est dit: "Par devant le notaire Royal en l'Isle de Montréal en la Nouvelle-France résident à Villemarie soussigné furent présens Paul Bouchard Voyageur demeurant en cette ville d'une part, et Pierre Ouimet demeurant à la Pointe St-Charles et preesent en cette ville d'autrepart". Leur deuxième et troisième enfants, Marie-Josephe et Pierre sont baptisés à la paroisse de Notre-Dame de Montréal en 1721 et 1722 respectivement. C'est à cette époque, soit le premier octobre 1721 que Pierre achète une terre à Ile Jésus (Laval). Dans l'acte il est dit: "Une concession de terre faite en lad. Isle Jésus en la Coste St-François de la convenance de quatre arpents de large sur trente de profondeur tenant d'un bout sur le devant à trente et deux arpents du bord de la Rivière des Prairies et d'autre part par derrière une terre non-concédée tenant d'un côté à Pierre Labelle et d'austre costé à Chabot". De 1724 à 1729, cinq enfants sont baptisés à la paroisse St-Laurent. En 1732 et 1734, Jacques et Marie-Josephe sont baptisés à la paroisse de Rivière-des-Prairies. En 1736 et 1738, Jean-Cyprien et Michel sont baptisés à la paroisse de La Visitation du Sault-au-Récollet. Durant toutes ces années Pierre et Marguerite résident au Sault-au-Récollet puisque l'Eglise St-Laurent et l'Eglise de Rivière-des-Prairies sont les Eglises paroissiales des habitants du Sault-au-Récollet avant la fondation de la paroisse de La Visitation en 1736. Le 18 octobre 1723 Pierre et Marguerite s'engagent chez les seigneurs de l'Ile de Montréal à titre de responsables de la ménagerie des Sulpiciens. Dans l'acte, il est dit: "Pierre Ouimet demeurant au Sault-au-Récollet, et Marguerite Pommainville sa femme, de luy dument authaurisée pour l'effet des presents, demeurant en cette ville, lesquels ont reconnue et confessé s'être allouer et engager avec messieurs les Seigneurs de l'Isle de Montréal, ce acceptant pour eux Messire Maurice Courtois, l'un des prêtres du Séminaire de St-Sulpice de Parie et ... des Messires les Ecclésiastiques du Séminaire de Villemarie, a ceprésent et acceptant pour faire valoir une terre ou ferme scittué au dit lieu Sault au Récollet, et pour y soigner les bettes à Corne, chevaux, cochons et volailles, pour soigner et faire valoir enprofit le tout en bon père de families pendant une année qui commencera le premier avril de l'année prochaine mil sept cent vingt quatre, et finira apareil pour la dite année finie et accomplye. Cet engagement ainsi fait pour et moyennant la somme de trois cent livre de France, pour le dit gages des dits Ouimet et sa femme et cinquante livres pour les gages d'une fille pour ayder à la dite Pommainville si elle en a besoin". Une hypothèse non-confirmée voudrait que le couple ait été s'installer à la paroisse de St-François-de-Sales de l'Ile-Jésus en 1746. À ce moment là, ils avaient respectivement 63 et 49 ans. Pierre et Marguerite sont les pionniers de l'enracinement de la famille Ouimet dans la région de Montréal, de l'Estrie et des Laurentides. Ils sont les principaux artisans de la prolifération des membres de notre grande famille partout en Amérique du Nord. Nous devons en être fiers. Pierre, le cadet de la famille, fut parrainé par Pierre Gaulin. Les descendants de Pierre ont essaimé à Montréal, à l'île Jésus et à Terrebonne(1). Il passe un contrat de mariage avec Marguerite Pomminville ; le 4 janvier 1716 par devant le notaire Verreau. Pour ce qui est du mariage à l'église, nous ne trouvons rien, mais l'acte du notaire Verreau le suppose(2). La première trace de Pierre dans la région de Montréal se situe le 31 mai 1720 où il s'engage comme fermier pour Paul Bouchard à la Pointe St-Charles par devant le notaire Jacques David. Le 1er octobre 1721, il achète une terre "en la Coste St-François, de 4 arpents de large par 30 pieds. En 1723 il s'engage pour les Sulpiciens de l'île de Montréal(3). Le 14 février 1724, par devant le notaire Jean-Baptiste Adhémar dit Saint-Germain, il vend une terre située à la Côte St-François dans l'île Jésus du côté du sud. On le dit alors lui et sa femme Marguerite Bro du Sault-aux-Récollets en l'île de Montréal. L'acheteur de cette terre est Charles Perillard de l'île Jésus. On le dit engagé de la Congrégation de Notre-Dame à la Pointe-St-Charles, tantôt à la Communauté, à Verdun ou à Laprairie. On le nomme Pierre Houimet. Engagé de 1738 à 1745. Lors du mariage de son fils "Cyprien" d'après le répertoire de mariage de St-Martin, acte #3261 le 24-01-1780, on le dit décédé. Lors de la fondation de la paroisse du Sault-au-Récollet en 1736, on le dit en place depuis 1725 sur le lot 1106 sur la côte du bas du Sault (6). 1. Dictionnaire de la famille Ouimet. 2. Complément au dictionnaire généalogique Tanguay. 3. Dictionnaire de la famille Ouimet. 4. Acte notarié de la banque Parchemin, document # :17420214PA012578 5. La métairie de Marguerite Bourgeoys à la Pointe-Saint-Charles", par Émilia Chicoine, C.N.D., aux éditions Fides, p. 297, 6. La petite histoire du Sault au Récollet, Louis de Kinder, p. 120. Pierre Ouimet-Gilbert: Pierre était le dernier enfant de Jean et Renée, né à Ste-Famille le 18 juin 1683. Il a vécu et travaillé à la ferme dans sa jeunesse, mais est parti apparemment lorsqu'il a épousé Marguerite Brault-Pomminville, fille de Henri et Ursule Bolduc Pomminville, le 4 janvier 1716, dans la région de Québec, probablement à Lauzon, où Marguerite avait vécu. Leur premier enfant est né et a été baptisé à Ste-Anne de Beaupré, mais peu après, ils ont déménagé à Montréal où onze autres enfants sont nés dans diverses paroisses de la région de Montréal: Notre-Dame, St-Laurent, Rivière des Prairies et Sault au Récollet. Pierre a continué la tradition comme cultivateur et ses terres incluaient une sous-location du séminaire de Québec. En outre, il a été nommé gardien du fort Lorette qui a été érigé pour protéger les Hurons amicaux contre des attaques par les Iroquois. Pierre et Marguerite, avec leurs 12 enfants, sont responsables de la grande majorité des descendants Ouimet dans le monde aujourd'hui. Pierre est mort à l'âge de 74 ans, le 15 septembre 1757 et est enterré le 16 septembre au cimetière Notre-Dame à Montréal. Cote : TP1,S28,P9170 TITRE, DATES, QUANTITÉ Arrêt déboutant Joseph Brodière, menuisier de Québec et Marie Allard, sa femme, faisant tant pour eux que pour Pierre Allard, leur frère et beau-frère, enfants de feu Pierre Allard, de son vivant de la côte de Beaupré et de feue Anne de Lavoye (Lavoie), sa première femme et feue Marie-Marthe de Lugré, sa seconde femme, et ledit Brodière faisant aussi pour Joseph de Lavoye (Lavoie), tuteur des enfants mineurs issus du second mariage, contre Étienne Gaudart, habitant de la côte de Beaupré, au nom et comme tuteur de Marie Allard, femme dudit Brodière et Pierre Ouymet (Ouimet), défendeur sur ladite requête, assisté de maître Jacques Barbel, notaire en la Prévôté de Québec, des fins de leur requête, le Conseil ordonne que ledit Ouymet (Ouimet) jouira encore pendant la présente année des grains et foins qui sont sur la terre en payant la ferme ordinaire et en rendant ladite terre dans le même état qu'il l'a prise et condamne ledit Brodière et sa femme aux dépens de la présente instance . - 11 août 1712 . - 1 document(s) textuel(s) .
AUTRES FORMATS : Pièce disponible sur support numérique et sur le microfilm M9/6 NOTE(S) GÉNÉRALE(S) Pièce provenant du Registre no 22 des arrêts, jugements et délibérations du Conseil supérieur de la Nouvelle-France (30 mai 1712 au 12 juin 1713), f. 55v-67. Pour consulter les pages du registre permettant de comprendre son contexte de création, sa valeur juridique et administrative, son contenu ou l'historique de sa conservation voir la pièce TP1,S28,PAI References
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