Person:Johann-Nicholaus Schöcke (1)

Watchers
Johann-Nicholaus Schöcke
d.27 Aug 1801
  1. Johann-Nicholaus SchöckeAbt 1750 - 1801
m. 26 Nov 1787
  1. Louis Jacquier1792 - 1865
Facts and Events
Name[1][2][3][4][5][6] Johann-Nicholaus Schöcke
Alt Name Nicolas Schoecke
Alt Name Jean-Nicolas Socque
Alt Name Jean-Nicolas Schoecke
Alt Name Nicolas Schoeké
Alt Name Jean-Nicolas Jeckay
Alt Name Nicolas Jaké
Alt Name Nicolas Jacquai
Alt Name Nicolas Jacquier
Gender Male
Birth[1][7] Abt 1750 Genro, diocèse de Mayence, Allemagne
Marriage 26 Nov 1787 [[Place:St-Laurent [Île de Montréal], Québec, Canada|St-Laurent [Île de Montréal], QC, Canada]]to Marie-Monique Devoyaux-Laframboise
Education[10][11][12] Signature
Occupation[13][14][15] Tisserand. Laboureur.
Death[8][21] 27 Aug 1801
Burial[9] 28 Aug 1801 [[Place:St-Laurent [Île de Montréal], Québec, Canada|St-Laurent [Île de Montréal], QC, Canada]]

_RUFNAME: Johann-Nicholaus Schöcke

Date: 26 NOV 1787

Date: 30 APR 1788

Date: 5 NOV 1792

Date: FROM 28 AUG 1801 TO 20 FEB 1802

Date: 1 OCT 1816

Résidait en la paroisse de Montréal en novembre 1787.

RÉGIMENT PRINZ FRIEDRICH DE BRUNSWICK

Fondé en 1683, le régiment est divisé en deux bataillons en 1770. Le second devient six ans plus tard le régiment Prinz Friedrich dont le lieutenant général est le prince Friedrich August, fils cadet du prince Carl. Le commandement de compagnie est confié au lieutenant-colonel Christian Julius Prätorius. Les soldats de ce régiment portaient un manteau bleu à boutons blancs avec collet et manchettes jaunes ainsi qu’un chapeau à bord blanc.

Des événements politiques imprévisibles viennent bouleverser la vie de ces militaires. En effet, plusieurs traités sont signés entre le roi Georges III de Grande-Bretagne et ses alliés les princes allemands pour qu’ils lui fournissent les soldats dont il a besoin pour combattre les «rebelles» américains. Ainsi le landgrave de Hesse-Cassel s’engage-t-il à envoyer 16 992 soldats en Amérique. Le 9 janvier 1776, le duc de Brunswick, appauvri par la guerre de Sept-Ans, promet 3 964 fantassins et 336 dragons, des soldats professionnels payés chacun un peu plus de sept livres sterling. Pour la durée du conflit, le Brunswick reçoit la somme considérable de 774 000 livres sterling. Pendant la Révolution américaine, 30 000 «mercenaires» allemands sont engagés par la Couronne britannique. Cette guerre étrangère devient donc une source importante de revenus pour ces petits Etats. Rappelons que cette pratique était courante dans l’Europe des Lumières.

La flotte qui transporte le régiment Prinz Friedrich arrive à Québec le 1er juin 1776. Entre 1778 et 1780, il sera formé, avec quelques variantes, d’un peu moins de 700 soldats et officiers. Les troupes allemandes, sous le commandement du major général Friedrich Adolf von Riedesel, connaîtront de nombreuses difficultés contre les Américains. Malgré la signature d’un traité provisoire le 30 novembre 1782, les escarmouches continuent jusqu’en mars 1783. Le 2 août, Riedesel et une partie de ses hommes retournent en Allemagne.

Phénomène remarquable, environ 2 400 soldats décident de demeurer au Canada, qui n’est alors peuplé que de 100 000 habitants dont la grande majorité est francophone. Environ 1 300 d’entre eux s’installent au Québec et s’intègrent si rapidement à la population de la vallée du Saint-Laurent que « la quasi-totalité de leurs descendants, encore aujourd’hui, ignorent à peu près tout de leurs ancêtres brunswickers» (Wilhelmy, page 189). Un domaine particulièrement riche pour les généalogistes québécois…

Ce sont ces militaires qui introduisent au Canada une tradition allemande qui connaît depuis plus de deux siècles une immense popularité. En décembre 1781, le général Riedesel fait placer devant sa résidence de Sorel (Québec), aujourd’hui un monument historique appelée «Maison des Gouverneurs», le premier arbre de Noël de notre histoire.


Bibliographie

COGNÉ, Daniel et KENNEDY, Patricia, Lasting Impressions : Seals in our History/ Les sceaux, empreintes de notre histoire, Ottawa, Archives nationales du Canada, 1991, 36 pages.

HILLE, Julius Friedrich von, The American Revolution, Garrison Life in French Canada and New York: Journal of an Officer of the Prinz Friedrich Regiment, 1776-1783, Westport (Connecticut), Greenwood Press, 1993.

WILHELMY, Jean-Pierre, Les mercenaires allemands au Québec au XVIIIe siècle et leur apport à la population, Beloeil, Maison des Mots, 1984, 336 pages.

Pendant la guerre d'indépendance américaine de 1776, les rebelles américains, tentant de s'emparer de la colonie britannique, sont aux portes du Québec. Pour les chasser, l'Angleterre préfère compter sur des mercenaires allemands plutôt que ses propres troupes afin de combattre leurs " compatriotes " américains et protéger la " Province of Québec " .

Ayant perdu beaucoup d'effectifs lors de la guerre de Sept-Ans et craignant un bain de sang, l'Angleterre ne peut se permettre d'engager leurs soldats dans un conflit dont l'issue est incertaine, ni demander l'aide des Canadiens français dont l'allégeance est encore douteuse. Le 1er juin 1776, 36 navires jettent l'ancre devant Québec. À bord se trouvent 9 000 hommes, soit sept régiments anglais d'Irlande, quatre batteries d'artillerie, 2 000 Brunswickers et 760 soldats du Hanau. Les jours suivants, d'autres navires transporteront près de 4 300 soldats d'origine allemande.

Peu après la défaite de Saratoga en 1778, un nouveau régiment fut créé à l'aide des survivants de la bataille ainsi que de recrues. Pendant l'hiver de 1777-1778 les troupes allemandes Brunswick stationnèrent près de Sorel et à l'hiver de 1778-1779, le régiment von Barner s'installa à la Rivière-du-Loup (Louiseville). Pendant le conflit, et lors de leurs passages dans les campagnes, il était coutume pour les soldats d'être hébergés chez l'habitant, qui recevait alors un dédommagement monétaire.

Le 30 novembre 1782, les commissaires signent les articles préliminaires de la paix et, à la mi-juin 1783, le baron DE REIDESEL reçoit une lettre de Lord NORTH lui demandant de se préparer à quitter la province de Québec avec ses troupes. Au début du mois d'août de la même année, la majeure partie des troupes allemandes quitte Québec à bord de 25 vaisseaux nolisés que l'Angleterre envoya. Un peu auparavant, le lieutenant général Freidrich WILHELM DE LOSSBERG avait offert l'amnistie générale à ceux qui avaient déserté les troupes du Hesse Hanau, et quelques déserteurs et soldats (environs 1 000) ont préféré demeurer en terre Canadienne pour s'y établir en permanence, préférerant sans doute le climat et le mode de vie.

En effet, le gouvernement anglais avait décidé de « louer » à des princes allemands les services de leurs petites armées pour renforcer la sienne. À cette époque, hormis la Prusse, la Bavière et la Saxe, l'Allemagne était divisée en centaines de petits États autonomes. C'est ainsi qu'à partir de 1776, des milliers de soldats allemands traversent l'Atlantique pour venir combattre aux côtés des Britanniques.

Toutes ces troupes, britanniques et allemandes, totalisent plus de 8 000 hommes, dont près de 5 000 provenant du Brunswick et du Hesse-Hanau, et sont sous le commandement suprême du général John Burgoyne, secondé par le général Friedrich Adolphus von Riedesel, du Brunswick. Burgoyne a pour premier mandat de débarrasser le Canada des Américains, ce qu'il accomplit aisément en 1776. L'année suivante, il doit se rendre avec son armée à Albany, dans l'État de New York, et y opérer la jonction avec les forces du général William Howe. De cette façon, les États-Unis d'Amérique - les colonies américaines ont déclaré leur indépendance le 4 juillet 1776 - seront coupés en deux et pourront être neutralisés plus aisément.

Il est peu probable que Nicolas Shoecke soit venu avec les troupes de Brunswick. Il ne figure sur aucune liste des troupes auxiliaires allemandes. Il serait plutôt venu avec les troupes britanniques. L'Angleterre maintenait 3 postes de recrutement en Allemagne au XVIIIè siècle. Ce n'est qu'une hypothèse parmi d'autres.


SCHÖCKE, Johann Nicholaus : soldat des troupes britanniques. Fils de Jacob Schöcke et Catherine Berni ou Reine, natif de Mainz (Rhénanie-Palatinat) marié le 26 novembre 1787 à Saint-Laurent, Île-de-Mtl, avec Monique Devoyau dit Laframboise (Louis & Marie-Louise Langevin dit Lacroix) ; 7 enfants baptisés à Saint-Laurent et Baie-du-Febvre entre 1788 et 1794. Tisserand, décédé le 27, inhumé le 28 août 1808 à Saint-Laurent, Île-de-Mtl (52 ans). Sa veuve épouse Charles Favre en 1802. Peut-être Nicolas Karmere, terrien, qui fait baptiser une fille le 3 juillet 1794 à Baie-du-Febvre. Réf. : DeMarce, p. 229.


Un Nicolas Kaerrnere, terrien de profession, fait baptiser une fille le 3 juillet 1794 à Baie-eu-Febvre (mère : Marguerite Laframboise). Je crois cependant qu'il s'agit plus de Johann Ernst Sterner (marié à Marguerite Devoyau dit Laframboise). Donc, il n'a rien à voir avec Nicolas Shoecke.


Je n'ai pas d'autres détails.


j'ai pris un certain temps à retrouver le fil de discussion en question : http://archiver.rootsweb.ancestry.com/th/read/quebec-hessians/2003-10/1066512256


Cordialement, DOMINIQUE RITCHOT http://www.fichierorigine.com/ http://gen-familleritchot.blogspot.com/ http://lists.rootsweb.ancestry.com/index/surname/r/ritchot.html http://lists.rootsweb.ancestry.com/index/other/Military:_US_Revolution/QUEBEC-HESSIANS.html

ASSO: Type: INDI RELA: Witness at event _EVN 45645

References
  1. 1.0 1.1 Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages, Sépultures et autres aux États-Unis. Selon les registres paroissiaux.. (http://www.familysearch.org)
    391 de 564.

    Saint-Laurent
    Baptêmes, mariages, sépultures 1748-1795

  2. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    177 de 795.

    Nommé ainsi au registre lors du baptême de sa fille Marie-Louise en avril 1788.

    Montréal > Notre-Dame > Baptêmes, mariages, sépultures 1786-1795

  3. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    48 de 564.

    Nommé ainsi au registre lors du baptême de ses fils Louis et Pierre en novembre 1792.

    Saint-Laurent > Baptêmes, mariages, sépultures 1748-1795

  4. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    165 de 571.

    Saint-Laurent > Baptêmes, mariages, sépultures > 1796-1815

  5. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    180 de 571.

    Nommé ainsi au registre lors du remariage de son épouse en février 1802.

    Saint-Laurent
    Baptêmes, mariages, sépultures 1796-1815

  6. Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.)
    135 de 207.

    Nommé ainsi au registre lors du mariage de son fils Louis en octobre 1816.

    Laval > St-Martin > 1811-1819

  7. Généalogie du Québec et d'Amérique française. Généalogie du Québec et d'Amérique française. (http://www.nosorigines.qc.ca/genealogie.aspx?lng=fr).

    Le dit natif de Mainz (Rhénanie-Palatinat). Voir la description de Mayence. Mainz est Mayence en langue germanique.

    Source: Le Lafrance. YD

  8. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    165 de 571.

    Saint-Laurent
    Baptêmes, mariages, sépultures 1796-1815

  9. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/).

    Saint-Laurent
    Baptêmes, mariages, sépultures 1796-1815

  10. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages, Sépultures et autres aux États-Unis. Selon les registres paroissiaux.. (http://www.familysearch.org)
    391 de 564.

    N'a pas apposer sa signature au registre lors de son mariage en novembre 1787.

    Saint-Laurent
    Baptêmes, mariages, sépultures 1748-1795

  11. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    177 de 795.

    Signe « Nicla Schöcke » au registre lors du baptême de sa fille Marie-Louise en avril 1788.

    Montréal > Notre-Dame > Baptêmes, mariages, sépultures 1786-1795

  12. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    48 de 564.

    N'a su apposer sa signature au regitre lors des baptêmes de ses jumeaux Pierre et Louis en novembre 1792.

    Saint-Laurent > Baptêmes, mariages, sépultures 1748-1795

  13. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages, Sépultures et autres aux États-Unis. Selon les registres paroissiaux.. (http://www.familysearch.org)
    165 de 571.

    Qualifié de tisserand.

    Saint-Laurent > Baptêmes, mariages, sépultures > 1796-1815

  14. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    180 de 571.

    Qualifié de tisserand au registre lors du mariage de son épouse en février 1802.

    Saint-Laurent
    Baptêmes, mariages, sépultures 1796-1815

  15. Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.)
    135 de 207.

    Qualifié de laboureur en son vivant au registre lors du mariage de son fils Louis en octobre 1816.

    Laval > St-Martin > 1811-1819

  16.   Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages, Sépultures et autres aux États-Unis. Selon les registres paroissiaux.. (http://www.familysearch.org)
    391 de 564.

    Mention à cet effet au registre lors de son mariage en novembre 1787.

    Saint-Laurent
    Baptêmes, mariages, sépultures 1748-1795

  17.   Daniel Cogné. Heraldic America. (http://pages.infinit.net/cerame/heraldicamerica/etudes/brunswick.htm).
  18.   Daniel A. Duclos. Répertoire généalogique des familles Desclaux, Duclos et Desclos©. (http://pages.videotron.com/duclos/).
  19.   Gouvernement du Canada. Passerelle pour l'histoire militaire canadienne. (http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-257-fra.asp?page_id=304)
    304.

    Tome 2 (1755-1871)

    CHAPITRE 2: La révolte de Pontiac et l'invasion américaine.

    Des soldats allemands!

  20.   Dominique Ritchot / [email protected]. Les troupes allemandes et leur établissement au Canada (1776 - 1783). (Éditions historiques et généalogiques Pepin (Institut généalogique Drouin, 2011).

    Communication internet.

  21. Le dit âgé de 52 ans à sa mort.