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m. 26 Nov 1787
Facts and Events
_RUFNAME: Johann-Nicholaus Schöcke Date: 26 NOV 1787 Date: 30 APR 1788 Date: 5 NOV 1792 Date: FROM 28 AUG 1801 TO 20 FEB 1802 Date: 1 OCT 1816 Résidait en la paroisse de Montréal en novembre 1787. RÉGIMENT PRINZ FRIEDRICH DE BRUNSWICK Fondé en 1683, le régiment est divisé en deux bataillons en 1770. Le second devient six ans plus tard le régiment Prinz Friedrich dont le lieutenant général est le prince Friedrich August, fils cadet du prince Carl. Le commandement de compagnie est confié au lieutenant-colonel Christian Julius Prätorius. Les soldats de ce régiment portaient un manteau bleu à boutons blancs avec collet et manchettes jaunes ainsi qu’un chapeau à bord blanc. Des événements politiques imprévisibles viennent bouleverser la vie de ces militaires. En effet, plusieurs traités sont signés entre le roi Georges III de Grande-Bretagne et ses alliés les princes allemands pour qu’ils lui fournissent les soldats dont il a besoin pour combattre les «rebelles» américains. Ainsi le landgrave de Hesse-Cassel s’engage-t-il à envoyer 16 992 soldats en Amérique. Le 9 janvier 1776, le duc de Brunswick, appauvri par la guerre de Sept-Ans, promet 3 964 fantassins et 336 dragons, des soldats professionnels payés chacun un peu plus de sept livres sterling. Pour la durée du conflit, le Brunswick reçoit la somme considérable de 774 000 livres sterling. Pendant la Révolution américaine, 30 000 «mercenaires» allemands sont engagés par la Couronne britannique. Cette guerre étrangère devient donc une source importante de revenus pour ces petits Etats. Rappelons que cette pratique était courante dans l’Europe des Lumières. La flotte qui transporte le régiment Prinz Friedrich arrive à Québec le 1er juin 1776. Entre 1778 et 1780, il sera formé, avec quelques variantes, d’un peu moins de 700 soldats et officiers. Les troupes allemandes, sous le commandement du major général Friedrich Adolf von Riedesel, connaîtront de nombreuses difficultés contre les Américains. Malgré la signature d’un traité provisoire le 30 novembre 1782, les escarmouches continuent jusqu’en mars 1783. Le 2 août, Riedesel et une partie de ses hommes retournent en Allemagne. Phénomène remarquable, environ 2 400 soldats décident de demeurer au Canada, qui n’est alors peuplé que de 100 000 habitants dont la grande majorité est francophone. Environ 1 300 d’entre eux s’installent au Québec et s’intègrent si rapidement à la population de la vallée du Saint-Laurent que « la quasi-totalité de leurs descendants, encore aujourd’hui, ignorent à peu près tout de leurs ancêtres brunswickers» (Wilhelmy, page 189). Un domaine particulièrement riche pour les généalogistes québécois… Ce sont ces militaires qui introduisent au Canada une tradition allemande qui connaît depuis plus de deux siècles une immense popularité. En décembre 1781, le général Riedesel fait placer devant sa résidence de Sorel (Québec), aujourd’hui un monument historique appelée «Maison des Gouverneurs», le premier arbre de Noël de notre histoire.
COGNÉ, Daniel et KENNEDY, Patricia, Lasting Impressions : Seals in our History/ Les sceaux, empreintes de notre histoire, Ottawa, Archives nationales du Canada, 1991, 36 pages. HILLE, Julius Friedrich von, The American Revolution, Garrison Life in French Canada and New York: Journal of an Officer of the Prinz Friedrich Regiment, 1776-1783, Westport (Connecticut), Greenwood Press, 1993. WILHELMY, Jean-Pierre, Les mercenaires allemands au Québec au XVIIIe siècle et leur apport à la population, Beloeil, Maison des Mots, 1984, 336 pages. Pendant la guerre d'indépendance américaine de 1776, les rebelles américains, tentant de s'emparer de la colonie britannique, sont aux portes du Québec. Pour les chasser, l'Angleterre préfère compter sur des mercenaires allemands plutôt que ses propres troupes afin de combattre leurs " compatriotes " américains et protéger la " Province of Québec " . Ayant perdu beaucoup d'effectifs lors de la guerre de Sept-Ans et craignant un bain de sang, l'Angleterre ne peut se permettre d'engager leurs soldats dans un conflit dont l'issue est incertaine, ni demander l'aide des Canadiens français dont l'allégeance est encore douteuse. Le 1er juin 1776, 36 navires jettent l'ancre devant Québec. À bord se trouvent 9 000 hommes, soit sept régiments anglais d'Irlande, quatre batteries d'artillerie, 2 000 Brunswickers et 760 soldats du Hanau. Les jours suivants, d'autres navires transporteront près de 4 300 soldats d'origine allemande. Peu après la défaite de Saratoga en 1778, un nouveau régiment fut créé à l'aide des survivants de la bataille ainsi que de recrues. Pendant l'hiver de 1777-1778 les troupes allemandes Brunswick stationnèrent près de Sorel et à l'hiver de 1778-1779, le régiment von Barner s'installa à la Rivière-du-Loup (Louiseville). Pendant le conflit, et lors de leurs passages dans les campagnes, il était coutume pour les soldats d'être hébergés chez l'habitant, qui recevait alors un dédommagement monétaire. Le 30 novembre 1782, les commissaires signent les articles préliminaires de la paix et, à la mi-juin 1783, le baron DE REIDESEL reçoit une lettre de Lord NORTH lui demandant de se préparer à quitter la province de Québec avec ses troupes. Au début du mois d'août de la même année, la majeure partie des troupes allemandes quitte Québec à bord de 25 vaisseaux nolisés que l'Angleterre envoya. Un peu auparavant, le lieutenant général Freidrich WILHELM DE LOSSBERG avait offert l'amnistie générale à ceux qui avaient déserté les troupes du Hesse Hanau, et quelques déserteurs et soldats (environs 1 000) ont préféré demeurer en terre Canadienne pour s'y établir en permanence, préférerant sans doute le climat et le mode de vie. En effet, le gouvernement anglais avait décidé de « louer » à des princes allemands les services de leurs petites armées pour renforcer la sienne. À cette époque, hormis la Prusse, la Bavière et la Saxe, l'Allemagne était divisée en centaines de petits États autonomes. C'est ainsi qu'à partir de 1776, des milliers de soldats allemands traversent l'Atlantique pour venir combattre aux côtés des Britanniques. Toutes ces troupes, britanniques et allemandes, totalisent plus de 8 000 hommes, dont près de 5 000 provenant du Brunswick et du Hesse-Hanau, et sont sous le commandement suprême du général John Burgoyne, secondé par le général Friedrich Adolphus von Riedesel, du Brunswick. Burgoyne a pour premier mandat de débarrasser le Canada des Américains, ce qu'il accomplit aisément en 1776. L'année suivante, il doit se rendre avec son armée à Albany, dans l'État de New York, et y opérer la jonction avec les forces du général William Howe. De cette façon, les États-Unis d'Amérique - les colonies américaines ont déclaré leur indépendance le 4 juillet 1776 - seront coupés en deux et pourront être neutralisés plus aisément. Il est peu probable que Nicolas Shoecke soit venu avec les troupes de Brunswick. Il ne figure sur aucune liste des troupes auxiliaires allemandes. Il serait plutôt venu avec les troupes britanniques. L'Angleterre maintenait 3 postes de recrutement en Allemagne au XVIIIè siècle. Ce n'est qu'une hypothèse parmi d'autres.
SCHÖCKE, Johann Nicholaus : soldat des troupes britanniques. Fils de Jacob Schöcke et Catherine Berni ou Reine, natif de Mainz (Rhénanie-Palatinat) marié le 26 novembre 1787 à Saint-Laurent, Île-de-Mtl, avec Monique Devoyau dit Laframboise (Louis & Marie-Louise Langevin dit Lacroix) ; 7 enfants baptisés à Saint-Laurent et Baie-du-Febvre entre 1788 et 1794. Tisserand, décédé le 27, inhumé le 28 août 1808 à Saint-Laurent, Île-de-Mtl (52 ans). Sa veuve épouse Charles Favre en 1802. Peut-être Nicolas Karmere, terrien, qui fait baptiser une fille le 3 juillet 1794 à Baie-du-Febvre. Réf. : DeMarce, p. 229.
Cordialement, DOMINIQUE RITCHOT http://www.fichierorigine.com/ http://gen-familleritchot.blogspot.com/ http://lists.rootsweb.ancestry.com/index/surname/r/ritchot.html http://lists.rootsweb.ancestry.com/index/other/Military:_US_Revolution/QUEBEC-HESSIANS.html ASSO: Type: INDI RELA: Witness at event _EVN 45645 References
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