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m. 7 Jan 1721 [[Place:Île Jésus [Laval] (st-françois-de-sales), Québec, Canada|Île Jésus [Laval] (St-François-de-Sales), QC, Canada]]
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Histoire de Laval, anciennement, île Jésus. Des fouilles archéologiques effectuées au XXe siècle ont révélé que l'île Jésus, où est presque entièrement située l'actuelle Ville de Laval, était déjà habitée par des Amérindiens il y a environ 4 000 ans 4. Le 15 janvier 16365, les Jésuites se voient concéder la seigneurie de l'île Jésus par volonté du Roi de France. En 1672, la seigneurie passa aux mains de François Berthelot, secrétaire du roi, qui l'échangea en 1675 pour l'île d'Orléans, alors propriété de François de Montmorency-Laval. En 1680, Monseigneur de Laval transporta ses droits au Séminaire de Québec, qui devint le quatrième et dernier seigneur de l'île6,7. Au cours des siècles, des agriculteurs français s'installèrent sur l'île Jésus. Plusieurs maisons centenaires sont encore habitées. Les sols très fertiles de la région firent de l'agriculture une activité très répandue. Tout comme à Montréal, on retrouvait sur le territoire lavallois une végétation douce et un milieu humide favorisant la croissance de plusieurs forêts de feuillus. Une biodiversité très développée y régnait. Laval est aujourd'hui une banlieue très étendue, fortement résidentielle et légèrement industrielle. Le gouvernement du Québec y a protégé quelques espaces agricoles. Les rares boisés qui ont survécu témoignent de l'industrialisation du territoire et rappellent des fragments de l'histoire de l'île Jésus. Le 6 août 19658, le gouvernement du Québec fusionna les 14 municipalités9 qui constituaient le comté de Laval et créa ainsi Ville de Laval : Auteuil, Chomedey, Duvernay, Fabreville, Îles-Laval, Laval-des-Rapides, Laval-sur-le-Lac, Laval-Ouest, Pont-Viau, Sainte-Rose, Sainte-Dorothée, Saint-François, Saint-Vincent-de-Paul et Vimont. Il faut mentionner que ces anciennes municipalités restent aujourd'hui les dénominations des quartiers de la ville de Laval dans le langage usuel de la population. Par la suite, du fait de l'étalement urbain et du développement de la banlieue, Laval a connu un essor certain jusqu'à devenir l'une des villes les plus peuplées du Québec. Mise en contexte Le 16 février 1721, Mathieu-Benoit Collet, procureur général du Roi au Conseil Supérieur de Québec, séjourne au manoir seigneurial de l'île Jésus. Il y recontre le sieur Le Page, procureur du Séminaire de Québec (Seigneurs de l'île Jésus) et plusieurs habitants dont les officiers de milice. Nous Apprenons, dans ses « Procès-verbaux sur la commodité et incommodité dressées dans chacune des paroisses de la Nouvelle-France », que les habitants ne peuvent pratiquement pas se rendre à l'église de Saint-François-de-Sales à cause de l'absence de chemins carrossables et de l'éloignement de certains d'entre eux. Nous apprenons également que dès 1721, on songe sérieusement à fonder deux nouvelles paroisses dans le centre de l'île Jésus: l'une sur la rivière Saint-Jean (ou Jésus ou des Mille-îles), l'autre sur la rivière des Prairies. Cette même année, un terrible incendie détruisit l'église, le moulin, le manoir et plusieurs maisons de Saint-François-de-Sales. En 1732, messire Lyon de Saint-Férréol, prêtre, supérieur du Séminaire de Québec, effectua un dénombrement des terres concédées, en culture et des habitations de l'île Jésus. Seulement 91 des 149 terres accordées sont habitées. On retrouve la majorité des colons ou censitaires établis le long des rivières des Mille-Îles et des Prairies. Dans la concession Saint-François, seulement neuf censitaires possèdent une maison. En 1736, à la suite d'une situation financière désastreuse, il est fortement question de vendre certaines parties de l'île Jésus. La population de l'île Jésus s'élevait à 752 habitants en 1739. L'année suivante, on décidait de fonder deux paroisses (celles annoncées en 1721) : Sainte-Rose et Saint-Vincent-de-Paul. Sainte-Rose était située beaucoup plus à l'est qu'aujourd'hui. L'église était construite sur le lot 64. Lors de leur mariage, Louis était dit résidant de la paroisse de St-Charles près de Québec tandis que Thérèse était résidante de St-François-de-Sales en l'Île Jésus. Fut témoin du mariage; ... Thibault (a signé) F. Coron (a signé) et François Raignaud (a signé). Thérèse Barbot a signée. Le célébrant fut le curé Lepage de St-Claire (Procureur du Séminaire de Québec). Lors du baptême de leur fils Louis en octobre 1721, ils sont encore mentionnés au registre en tant que résidant de l'île Jésus. Il semble impératif d'affirmer que Louis s'est établit en l'île Jésus à l'occasion de son mariage en janvier 1721. Cet état de chose fait de lui un pionnier de l'île Jésus. Il possède une terre de 80 arpents pourvue d'une maison, d'une grange et d'une étable. 8 arpents y furent défrichées dans la concession St-François en l'île Jésus. Résidaient en la paroisse de St-Vincent-de-Paul, Île-Jésus en octobre 1760. References
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