Family:Ignace Ouimet and Marie-Amable Bourseau-Deslauriers (1)

Watchers
Facts and Events
Marriage[1][2] 25 Jun 1781 St-Mathias-sur-le-Richelieu, QC, Canada_EVN: 25702
Children
BirthDeath
1.
31 Mar 1802

Historique

La municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu est active depuis plus de trois siècles. L’importance stratégique de la rivière Richelieu, jadis principale axe de communication et de transport entre le Bas-Canada et les États-Unis, est à l’origine de la naissance et de l’effervescence de notre municipalité.
En 1672, le sieur Jacques de Chambly, capitaine au régiment de Carignan-Salières, reçoit une seigneurie de six lieus de longueur sur une lieu de profondeur de part et d’autres de la rivière Richelieu. L’année suivante, il accorde de premières concessions sur la rive est du bassin de Chambly. La tradition orale rapporte que l’endroit est alors appelé Pointe-Olivier, du nom de l’un des pionniers.
Les colons occupent des terres découpées en bandes de deux à quatre arpents de front sur trente de profondeur et jouissent d’un accès direct sur l’inestimable route naturelle qu’est la rivière Richelieu. Ce premier découpage des terres caractérise toujours le paysage rural de la municipalité.
La paroisse fut fondée en 1739. Éloignés de l’église paroissiale de Saint-Joseph-de-Chambly, les habitants de la Pointe-Olivier obtiennent la permission de construire une petite chapelle de bois qui sera desservie par le curé de Chambly. Celle-ci est dédiée à l’Immaculée-Conception de la Sainte-Vierge.
Devenue vétuste, la chapelle est remplacée, en 1772, par un presbytère-chapelle en pierre et la desserte prend le nom de Saint-Olivier en l’honneur de Mgr Jean-Olivier Briand, évêque de Québec. La chapelle s’avère bientôt trop petite pour la colonie grandissante. Les habitants entreprennent en 1784, la construction de l’église, achevée quatre ans plus tard et décorée par Louis Quévillon et ses élèves entre 1794 et 1797.
En 1809, à la suite d’une requête des habitants, Mgr Plessis place la paroisse sous le patronage de Saint Mathias. En 1817, l’église est agrandie et subit d’importantes restaurations. Un enclos paroissial est aussi érigé autour de l’église et du cimetière adjacent.
La paroisse connaîtra alors plusieurs noms : Immaculée-Conception-de-la-Pointe-Olivier, Conception de Pointe-Olivier, Conception de la Sainte-Vierge, Pointe-Olivier et Saint-Olivier. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que la paroisse est désignée sous le vocable de Saint-Mathias, en l’honneur de l’apôtre. Quant à sa constitution civile dans sa forme actuelle, elle remonte au 1er juillet 1855. En 1988, en raison de sa situation géographique, le nom de la municipalité est remplacé par Saint-Mathias-sur-Richelieu.
En parcourant le territoire de la municipalité, vous pourrez admirer la qualité et la diversité de ces imposantes architectures d’autrefois. Omniprésente, la rivière Richelieu, patrimoine naturel exceptionnel, demeure un important témoin qui complète notre héritage. Sa vocation commerciale d’antan a grandement évolué avec le temps. Dès le début du XIXe siècle, Saint-Mathias est l’un des ports les plus achalandés du Richelieu : on vient de loin y porter le grain, le bois et les autres denrées qui sont chargés à bord des bateaux de commerce à destination des États-Unis.
Cet essor ne résiste pas à l’apparition du chemin de fer (1836) et à la construction du canal de Chambly (1843) qui détournent vers Chambly et Saint-Jean-sur-Richelieu l’activité commerciale de la région du Richelieu. Malgré tout, Saint-Mathias est incorporé en municipalité de paroisse le 1er juillet 1845.
Aujourd’hui, elle fait place à une vocation récréo-touristique. Située à peine à quarante kilomètres de Montréal, la municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu est sise sur la rive droite de la rivière Richelieu, longeant, en partie, le bassin de Chambly. Seuls un quai et l’ancien magasin général Franchère témoignent de l’intense activité commerciale du siècle dernier. On compte encore plusieurs anciennes demeures, témoins de ce passé historique et le paisible village garde ses fonctions résidentielle et agricole d’antan.
Voici quelques-unes des demeures qui forment le circuit patrimonial. Une belle randonnée à faire à vélo...

1. Magasin Franchère 254-258, chemin des Patriotes 2. Maison Franchère 252, chemin des Patriotes 3. Maison Lussier 233-237, chemin des Patriotes 4. Maison Attar 227, chemin des Patriotes 5. Manoir Johnson 125, chemin des Patriotes 6. Croix de chemin coin chemins des Patriotes de la Rivière-des-Hurons 7. Maison Ostiguy 175, chemin de la Pointe-de-Chemise 8. Manoir Rolland 625, chemin de la Rivière-des-Hurons Ouest 9. Maison Labrie 598, chemin des Trente 10. Maison Poudrette 1424, chemin des Patriotes 11. Maison Valade 297, chemin des Patriotes


Une gamme d’attraits en font le prestige : riche en histoire, entourée de sites d’une beauté exceptionnelle, au centre des montagnes, de cours d’eau et de plaines verdoyantes, Saint-Mathias-sur-Richelieu vous offre une vue imprenable de la région montérégienne. N’hésitez pas à poursuivre votre exploration pour ainsi découvrir d’autres habitations qui vous charmeront.

Faits

• Plus de 96 % du territoire est agricole et près de 4 % est résidentiel alors que seulement 2% de la population vit de l’agriculture • La superficie de la municipalité est de 48,22 km2 • La longueur des rues et des chemins est de 34,523 km • Les premiers colonisateurs sont arrivés à la fin des années 1600 • Les résidents (es) de Saint-Mathias-sur-Richelieu se nomment les Mathiassois et Mathiassoises • La population approximative est de 4 590 âmes • Saint-Mathias-sur-Richelieu fait partie de la MRC de Rouville • On y retrouve notamment des élevages, plusieurs producteurs de grain, produits laitiers, de fruits et légumes, de miel et de sirop d’érable.


Source : La Société d’histoire de la seigneurie de Chambly

Résidaient en la paroisse de Ste-Marguerite de Blairfindie à L'Acadie dans le comté de St-Jean en février 1799 et en avril 1804. Résidaient en la paroisse de St-Olivier [St-Mathias] en octobre 1806. Résidaient en la paroisse de St-Mathias en mai 1810. Résidaient en la paroisse de St-Mathias Pointe-Olivier en janvier et en février 1813. Résidaient en la paroisse St-Luc en juin 1818 et en février 1824.

References
  1. Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    45 de 51.

    Saint-Mathias > 1777-1781

  2. Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.)
    88 de 92.

    St-Mathias > 1777-1781

  3.   Internet.
  4.   Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    112 de 286.

    Mention à cet effet au registre lors du baptême de leur fille Marie-Geneviève en février 1799.

    L'Acadie
    Sainte-Marguerite-de-Blairfindie
    1796-1803

  5.   Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.)
    10 de 32.

    Mentionné au mariage de leur fille Marie-Anne en avril 1804.

    L'Acadie (Ste-Marguerite-de-Blairfindie) > 1804

  6.   Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.)
    28 de 190.

    Mention à cet effet au registre lors du mariage de leur fille Marie en octobre 1806.

    Chambly (St-Joseph) > 1806-1810

  7.   Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    141 de 376.

    Mention à cet effet au registre lors du mariage de leur fils Pierre en mai 1810.

    Chambly
    Saint-Joseph-de-Chambly
    1804-1817

  8.   Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.)
    5 de 43.

    Mentionné ainsi au mariage de leur fille Charlotte en janvier 1813.

    L'Acadie (Ste-Marguerite-de-Blairfindie) > 1813

  9.   Family Search. Microfilm des Baptêmes, Mariages et Sépultures. Selon les registres paroissiaux.. (https://familysearch.org/)
    15 de 169.

    Mention à cet effet au regitre lors du mariage de leur fille Josephte en février 1813.

    L'Acadie
    Sainte-Marguerite-de-Blairfindie
    1813-1816

  10.   Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.)
    21 de 79.

    Mentionné au mariage de leur fils Antoine en juin 1818.

    St-Luc (St-Jean) > 1817

  11.   Gabriel Drouin, comp. Drouin Collection. Montréal, Québec, Canada: Institut Généalogique Drouin. Microfilm des BMS de Drouin. Selon les registres paroissiaux.. (Provo, UT, USA: Ancestry.com Operations Inc, 2008.).

    Mentionné au mariage de leur fils Constant en février 1824.

    St-Mathias > 1824